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Après pas mal d'hésitations, j'ai finalement trouvé ce livre fort. D'après ce que j'ai compris, l'auteur s'est inspiré de sa propre expérience de soldat pour raconter celle de cet ambulancier américain envoyé sur le front italien durant la 1ère guerre mondiale, et qui malgré lui tombe amoureux d'une jolie infirmière anglaise. Ce qui m'a gêné ce sont les dialogues pas du tout réels entre les personnages: personne ne parle comme ça ! On ne sait pas s'ils plaisantent ou pas, s'il y a de l'ironie dedans, bref, ça casse un peu le récit, qui lui s'avère vite passionnant. La fin du roman m'a quant à elle glacé le sang, et évoqué malgré elle de tristes souvenirs.DD78
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Après pas mal d'hésitations, j'ai finalement trouvé ce livre fort. D'après ce que j'ai compris, l'auteur s'est inspiré de sa propre expérience de soldat pour raconter celle de cet ambulancier américain envoyé sur le front italien durant la 1ère guerre mondiale, et qui malgré lui tombe amoureux d'une jolie infirmière anglaise. Ce qui m'a gêné ce sont les dialogues pas du tout réels entre les personnages: personne ne parle comme ça ! On ne sait pas s'ils plaisantent ou pas, s'il y a de l'ironie dedans, bref, ça casse un peu le récit, qui lui s'avère vite passionnant. La fin du roman m'a quant à elle glacé le sang, et évoqué malgré elle de tristes souvenirs.DD78
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« L’insoutenable légèreté de l’être », de Milan Kundera : non mais quel titre magnifique, magique, poétique !!! Je ne pouvais pas y résister. Nous sommes à Prague dans les années 60. Tomas est chirurgien, séduisant, et vogue de femme en femme après un mariage raté. Sa route croise un jour par hasard celle de Tereza, frêle jeune femme à l’enfance compliquée, et là c’est le coup de foudre. Dévastateur, inéluctable, entier. Elle s’installe peu à peu dans sa vie, s’accommodant tant bien que mal des maitresses qu’il ne peut s’empêcher de voir. Mais un jour, un certain printemps accompagné de chars russes s’invite dans leur histoire, les obligeant à fuir… N’allez pas croire que ce livre n’est qu’une histoire de sentiments : c’est une réflexion bien plus large sur l’amour, la jalousie, l’oppression, l’humiliation, l’histoire, la philosophie. Ca fait du bien de temps en temps de suivre ce genre de réflexion qui (pour ma part) souvent me dépasse. J’ai également appris plein de choses sur le printemps de Prague et ses répercussions sur ses habitants. Par contre j’ai trouvé cette histoire d’amour un peu datée, tournant beaucoup trop à mon gout autour du cul, à se demander si Kundera n’est pas un peu vieux libidineux ? Bref, un avis mitigé : c’est un livre qui pour moi ne ressemble à nul autre, mais qui pourtant ne me marquera pas plus que cela.
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Je l’ai enfin terminé !!! Deux mois que j’étais avec mon « Idiot » de Dostoïevski, c’est peu de dire que ce fut laborieux. L’histoire du Prince Mychkine, jeune homme simplet mais fondamentalement bon qui déboule dans la bonne société de Saint-Petersbourg ne m’a pas du tout intéressée, la faute je pense à la myriade de personnages secondaires tous autant insupportables les uns que les autres et que je n’ai jamais vraiment réussi à cerner : Aglaïa, jeune fille fière au caractère bien changeant et capricieux, dont on ne connaitra pas les sentiments à l’égard du Prince ; sa mère Lisavéta, tout aussi insupportable que sa fille, qui règne en maitre sur sa famille (enfin surtout son mari) ; Lébédev, un fonctionnaire un poil collant, surtout depuis que le Prince a hérité d’une belle fortune ; Nastassia, belle jeune femme à moitié folle qui ne s’est jamais remise d’avoir été abusée par son vieux tuteur et le fait bien payer à tout le monde. Et je pourrais ainsi vous en rajouter des tonnes et des tonnes, il faut dire que le livre fait plus de 700 pages… Moi qui avais été impressionnée par « Crime et châtiment », j’ai ici carrément été déçue, ne trouvant aucun intérêt à des scènes où la myriade des personnages ci-dessus s’entremêlent dans de bien pâles intrigues. Il y a bien un ou deux passages sublimes (la lecture de la lettre de suicide d’Hyppolite by himself notamment), mais c’est quand même cher payé. Bref, on oublie ! A noter que la médiathèque n'a que le premier tome, mais vous aurez compris que ce n'est pas bien grave.
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