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Un grand plaisir de lecture ! Nous sommes emportés par ce roman graphique, alternant magnifiques paysages et cruauté humaine. Il nous entraîne dans la quête de vengeance de Little Knife et No Moon, deux indiens parqués dans des réserves qui refusent ce sort imposé.
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J'avais beaucoup aimé le premier volume de "Jamais", qui nous narrait l'histoire un peu triste de Madeleine, veuve dont la maison en bord de falaise menaçait de s'écrouler. Nous la retrouvons ici avec plaisir, mais toujours bien embêtée avec cette maison qui amène touristes et activistes dans le petit village de bord de mer où elle habite, ce qui est loin de plaire à tous. Aussi, lorsqu'une partie de la falaise s'écroule, faisant deux disparus, la menace d'être expulsée revient de nouveau... J'ai moins accroché que sur le tome précédent : j'ai trouvé l'histoire un peu resucée, moins touchante, avec quelques longueurs. Par contre j'ai bien aimé le traitement des relents nationalistes de certains personnages, ça remet les choses à leur place. Et le lien avec la seconde guerre mondiale est incroyable ! Bref, à découvrir quand même !
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J'apprécie beaucoup Baptiste Beaulieu, mais là je vois que mes enfants ont grandi et que j'ai passé l'âge de lire des albums jeunesse. L'intention "Des gens sont beaux" est pourtant louable : montrer à nos enfants la vraie beauté des personnes, celle qui n'apparait pas forcément dans leur physique, mais se cache au contraire dans leurs failles et leurs défauts. Cet album a eu pour moi un goût de trop peu : j'aurais aimé qu'il y ait plus de personnages, de vies racontées, de belles histoires. Mais la bienveillance est là et c'est bien le principal.
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Dernier tome de sa série autobiographique, "L'arabe du futur 6" a un triste goût de fin. J'ai aimé découvrir cette jeunesse hors-norme au Moyen-Orient, au sein d'une famille aux origines si différentes ; cette analyse fine des différences entre les modes de vie de ces sociétés, bien cachée derrière l'humour et l'innocence de l'enfance ; et puis ces histoires de famille, si terribles, qui trouvent ici leur dénouement doux-amer. Merci Mr Sattouf d'avoir partagé tout cela avec nous.
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Cela faisait de longs mois que la magnifique couverture du premier tome de "Blackwater" me faisait de l'œil, alors je me suis lancée et pouf, dévoré en 3 jours ! Il faut dire que la trame réunit pas mal des sujets qui m'intéressent : Amérique profonde, saga familiale, et un peu de surnaturel. J'achète ! Nous sommes donc dans la petite bourgade de Perdido au sud de l'Alabama au début des années 20. Une terrible crue a submergé la ville, sur laquelle règne la famille Caskey grâce à sa riche scierie : il y a Mary-Love la maman possessive, Sister la jeune fille qui ne quitte jamais sa mère, et Oscar, le fils chouchou. Lorsque celui-ci sauve des eaux la singulière Elinor, on sent bien que les choses vont un peu se compliquer... L'écriture de Michael McDowell est simple mais rapidement addictive : les pages se tournent facilement, la trame se tisse inexorablement, les personnages prennent peu à peu de l'épaisseur. Vous l'aurez compris, j'ai adoré, et il me tarde de découvrir la suite ! Je recommande.
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Chaque fois que l'on croit avoir cerné un personnage la suite nous prouve le contraire, car tout est remis en question, les nuances ou les mensonges construisent ou détruisent au fil de la lecture. Un régal
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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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