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Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle de sa vie et des siens. "Premier sang" en est l'éclatante preuve, à travers un bel hommage qu'elle porte à son père, tout en sachant garder son ton décalé si particulier. Patrick nait sans père avec une mère qui ne se remet pas de la mort de celui-ci. Elevé précieusement par ses grands-parents maternels, il est un beau jour envoyé dans le château familial de ses autres ascendants, dans les Ardennes. Il découvre alors avec délice un tout autre mode de vie, et nous aussi par la même occasion... Comme d'habitude, c'est trop court. On en aurait bien repris encore de l'histoire de ce père particulier, qui se découvre brutalement une famille noble et farfelue, qui le forgera de manière forte, et lui permettra notamment de survivre au coup d'état subi lors de son premier poste de diplomate dans l'ex Congo belge. Quelle vie extraordinaire ! Bref, un super livre.
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elle a 30 ans, aime le champagne, écrit des romans... puis une rencontre celle de Pétronille. Amélie Nothomb va se raconter a travers ces échanges son pour autant nous emmener à travers une histoire et une fin réelle et concrète."Barbe Bleu" reste après "Stupeur et tremblement" l'un de mes préférés.
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J'ai lu "La nostalgie heureuse" d'Amélie Nothomb, et j'ai trouvé ça moyen, encore une fois... Pourtant ça se lit bien (et vite): l'auteure retourne sur les traces de son enfance et de sa vie japonaise, et nous fait partager ses sentiments, mitigés forcément. On retrouve ainsi un condensé des livres d'Amélie Nothomb que je préfère: "métaphysique des tubes", "La biographie de la faim", et "Ni D'Eve ni d'Adam" notamment. Mais rien de bien nouveau non plus. Bref, encore un livre pour engranger de la monnaie, mais quand se remettra-t-elle vraiment au travail ?DD78
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Ce livre est mon premier Amélie Nothomb: je me suis dis que pour commencer, un petit volume, c'était bien. J'ai passé un bon moment de lectures, en suivant les pas d'Amélie au Japon. Elle est partagée entre beaucoup d'émotions différentes et cela la rend humaine et proche de nous. J'ai très envie de découvrir maintenant " Ni d'Eve, ni d'Adam".
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J'ai lu "Barbe bleue" d'Amélie Nothomb, et comme d'habitude, ça a fait pschiitttt... Suite à une annonce de colocation, Saturnine rencontre Elemirio, un riche héritier espagnol pour le moins bizarre : fervent admirateur de l'Inquisition, il se déclare photographe, cuisine divinement bien, n'a jamais bu de champagne, et, ah oui, a eu avant 8 colocataires qui ont mystérieusement disparues... Bon, je vous rassure tout de suite, l'auteure ne s'est pas plus foulée pour celui-là que pour les autres. Elle reprend le mythe de Barbe bleue à sa manière, et en fait le prétexte à de savoureux dialogues entre les 2 protagonistes, qui rappellent parfois ceux de "Hygiène de l'assassin". Mais bon, c'est vite torché quand même, et ça ne vole pas bien haut, si ce n'est dans le choix du prénom de ses héroïnes: Saturnine, bravo !DD78
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Et c'est parti pour ma lecture annuelle d'Amélie Nothomb ! Cette fois-ci je me suis laissée tenter par l'un de ses premiers livres, "Mercure", paru en 1998 (elle en a écrit une vingtaine depuis). Nous sommes sur une île au large du Cotentin au début du XXème siècle (tiens, ça ressemble à "10 petits nègres" ça !). Ici point d'invités assassins, mais une jeune fille, Hazel, qui y vit recluse avec son richissime tuteur, le vieil Omer. Défigurée pendant un bombardement, ce dernier la protège du monde. Jusqu'au jour où elle tombe malade, et où la jolie infirmière Françoise vient la soigner, solidement encadrée par les gardes du vieil homme... On retrouve ici la verve des débuts d'Amélie, avec une situation tordue à souhait, qui n'est que le prétexte à de savoureux dialogues : en effet Françoise se rend vite compte qu'Hazel est en fait sans le savoir prisonnière, et que le gentil tuteur abuse de sa fragile protégée. Une joute verbale confronte les points de vue des 2 protagonistes, et les arguments lancés sont jubilatoires. Ne pensez pas cependant que la lecture est difficile, bien au contraire : l'auteure comme d'habitude nous pousse à la réflexion avec des mots simples. Bref, très bien
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J'ai lu "Biographie de la Faim" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé. C'est bien d'une biographie dont il s'agit, comme son titre l'indique, qui se situe après "La métaphysique des tubes", et juste avant "Ni d'Eve ni d'Adam". Amélie vit ses dernières années au Japon, avant de continuer son enfance en Chine, à New-York, et au Bangladesh. Et la faim dont parle le titre, c'est celle qu'elle a à vivre et à découvrir le monde, avec toute la dimension que cela peut prendre lorsque l'on est encore une enfant. Comme je l'ai déjà dit, Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle d'elle. Et dieu merci, elle a eu une vie passionnante ! Bien sur elle appuie le trait pour bien forcer ceux de son personnage, mais les anecdotes sont prenantes, jamais futiles, parfois drôles, voir dramatiques... Je recommande !!!DD78
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Ah, enfin un livre d'Amélie Nothomb pas trop mal ! Blanche est une jeune fille terne et renfermée qui ne connait personne. Lorsqu'elle croise le regard de Christa, une rayonnante camarade de fac, elle pense avoir enfin trouver l'amie tant attendue. Mais elle est en fait tombée dans le piège d'un être perfide et manipulateur, qui lui prendra beaucoup de choses... La lecture est courte et facile, mais surtout cynique à souhait. Blanche a parfaitement conscience du pétrin dans lequel elle a été se fourrer, et regarde avec distance toutes les ruses employées par Christa pour la manipuler elle et son entourage. Heureusement, tout est bien qui finit bien, ce qui est je l'avoue ici particulièrement jouissif. Bref, pas mal !
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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J'avoue avoir été un peu déçue par "Hygiène de l'assassin" d'Amélie Nothomb: sur cete joute verbale entre un prix Nobel de littérature cynique et méchant, et une jeune journaliste pertinente et tétue, je m'attendais à plus percutant et mordant... Je reste donc sur mon faim et mon idée: Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que dans ses romans autobiographiques autour de sa jeunesse orientale.DD78
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Pour moi, l'oeuvre d'Amélie Nothomb se divise en deux parties : d'un côté ses romans fictifs, pour la plupart courts et percutants ; de l'autre ses récits autobiographiques, qui nous racontent son incroyable vie d'enfant de diplomate (belge de surcroît). C'est dans ce groupe que se situe "le sabotage amoureux", qui commence par l'arrivée en Chine de toute la famille alors qu'Amélie n'a que 7 ans. Et pas n'importe quelle Chine : celle du communisme et de la révolution culturelle, où être étranger signifiait être parqué dans des ghettos de luxe sans aucun contact avec la population locale. Alors forcément, quand on a 7 ans et qu'on est entouré d'enfants de plus de 30 nationalités différentes, on se trouve une super occupation : faire la guerre... Grosse déception pour ma part je l'avoue : je n'ai pas trouvé grand intérêt dans ces récits de guerre des boutons à la sauce chinoise, où l'ego de notre Amélie apparaît bien démesuré. Il y a certes 2 ou 3 allusions au contexte complexe de ce pays si particulier, mais largement noyées dans des récits de combats enfantins un peu ennuyeux. Bref, pas terrible.
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