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Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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J'ai trouvé le pitch de "La disparition de Stéphanie Mailer" des plus aguicheurs : une ravissante journaliste vient trouver le flic Rosenberg quelques jours avant son départ à la retraite pour lui annoncer qu'il s'était trompé 20 ans plus tôt dans la résolution d'une ancienne affaire. En effet, le maire de la petite ville d'Orphéa, sa famille et une passante avaient été sauvagement assassinés le soir de l'ouverture du festival de théâtre de la ville. Pas de bol, elle disparaît mystérieusement quelques heures plus tard, obligeant Rosenberg à se replonger dans cette terrible enquête... On retrouve ici tous les ingrédients des précédents livres de Joël Dicker : les Hamptons, théâtre naturel et sauvage de tous ces drames ; le trauma, qui taraude notre flic Rosenberg et nous tient un peu trop longuement en haleine pendant tout le livre ; l'histoire d'amour pure et idyllique, voire cul-cul suivant l'angle auquel on se place. L'écriture est accrocheuse, les personnages foisonnent et les pistes partent dans tous les sens. Et c'est bien là le problème : à trop vouloir perdre le lecteur, et bien ça ne tient plus la route, les multiples rebondissements de la fin décrédibilisant l'ensemble. Bref, un peu déçue, même si je l'ai dévoré. A vous de voir !
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Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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