Liste des commentaires

Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle de sa vie et des siens. "Premier sang" en est l'éclatante preuve, à travers un bel hommage qu'elle porte à son père, tout en sachant garder son ton décalé si particulier. Patrick nait sans père avec une mère qui ne se remet pas de la mort de celui-ci. Elevé précieusement par ses grands-parents maternels, il est un beau jour envoyé dans le château familial de ses autres ascendants, dans les Ardennes. Il découvre alors avec délice un tout autre mode de vie, et nous aussi par la même occasion... Comme d'habitude, c'est trop court. On en aurait bien repris encore de l'histoire de ce père particulier, qui se découvre brutalement une famille noble et farfelue, qui le forgera de manière forte, et lui permettra notamment de survivre au coup d'état subi lors de son premier poste de diplomate dans l'ex Congo belge. Quelle vie extraordinaire ! Bref, un super livre.
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

J'ai lu "La nostalgie heureuse" d'Amélie Nothomb, et j'ai trouvé ça moyen, encore une fois... Pourtant ça se lit bien (et vite): l'auteure retourne sur les traces de son enfance et de sa vie japonaise, et nous fait partager ses sentiments, mitigés forcément. On retrouve ainsi un condensé des livres d'Amélie Nothomb que je préfère: "métaphysique des tubes", "La biographie de la faim", et "Ni D'Eve ni d'Adam" notamment. Mais rien de bien nouveau non plus. Bref, encore un livre pour engranger de la monnaie, mais quand se remettra-t-elle vraiment au travail ?DD78
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Ce livre est mon premier Amélie Nothomb: je me suis dis que pour commencer, un petit volume, c'était bien. J'ai passé un bon moment de lectures, en suivant les pas d'Amélie au Japon. Elle est partagée entre beaucoup d'émotions différentes et cela la rend humaine et proche de nous. J'ai très envie de découvrir maintenant " Ni d'Eve, ni d'Adam".
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

J'ai lu "Barbe bleue" d'Amélie Nothomb, et comme d'habitude, ça a fait pschiitttt... Suite à une annonce de colocation, Saturnine rencontre Elemirio, un riche héritier espagnol pour le moins bizarre : fervent admirateur de l'Inquisition, il se déclare photographe, cuisine divinement bien, n'a jamais bu de champagne, et, ah oui, a eu avant 8 colocataires qui ont mystérieusement disparues... Bon, je vous rassure tout de suite, l'auteure ne s'est pas plus foulée pour celui-là que pour les autres. Elle reprend le mythe de Barbe bleue à sa manière, et en fait le prétexte à de savoureux dialogues entre les 2 protagonistes, qui rappellent parfois ceux de "Hygiène de l'assassin". Mais bon, c'est vite torché quand même, et ça ne vole pas bien haut, si ce n'est dans le choix du prénom de ses héroïnes: Saturnine, bravo !DD78
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

J'ai lu "Biographie de la Faim" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé. C'est bien d'une biographie dont il s'agit, comme son titre l'indique, qui se situe après "La métaphysique des tubes", et juste avant "Ni d'Eve ni d'Adam". Amélie vit ses dernières années au Japon, avant de continuer son enfance en Chine, à New-York, et au Bangladesh. Et la faim dont parle le titre, c'est celle qu'elle a à vivre et à découvrir le monde, avec toute la dimension que cela peut prendre lorsque l'on est encore une enfant. Comme je l'ai déjà dit, Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle d'elle. Et dieu merci, elle a eu une vie passionnante ! Bien sur elle appuie le trait pour bien forcer ceux de son personnage, mais les anecdotes sont prenantes, jamais futiles, parfois drôles, voir dramatiques... Je recommande !!!DD78
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Ah, enfin un livre d'Amélie Nothomb pas trop mal ! Blanche est une jeune fille terne et renfermée qui ne connait personne. Lorsqu'elle croise le regard de Christa, une rayonnante camarade de fac, elle pense avoir enfin trouver l'amie tant attendue. Mais elle est en fait tombée dans le piège d'un être perfide et manipulateur, qui lui prendra beaucoup de choses... La lecture est courte et facile, mais surtout cynique à souhait. Blanche a parfaitement conscience du pétrin dans lequel elle a été se fourrer, et regarde avec distance toutes les ruses employées par Christa pour la manipuler elle et son entourage. Heureusement, tout est bien qui finit bien, ce qui est je l'avoue ici particulièrement jouissif. Bref, pas mal !
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Me re-voilà avec mon Amélie Nothomb annuel, et cette fois-ci je me suis choisie un de ses premiers romans, "Les Catilinaires". Juliette et Emile s'aiment depuis 60 ans, et après une dure vie de labeur, ils tombent sur la maison de leurs rêves, perdue au bord d'une clairière. Mais pas si perdue que ça en fait, car à coté se trouve celle d'un médecin et de son épouse. Les premiers temps sont idylliques, dans le calme et la tranquillité, jusqu'à la visite un après-midi justement de leur voisin, Palamède Bernardin (mais où va-t'elle donc chercher tous ces prénoms bizarres, bref). Celui-ci s'installe tout bonnement dans leur salon et ne répond que sporadiquement aux questions qu'Emile lui pose par politesse. Le problème, c'est que ce grossier personnage va revenir ainsi chaque jour pourrir la vie de nos amoureux, et les amener ainsi dans leurs plus profonds retranchements... Il est très fort celui-là encore, ce livre d'Amélie. D'une situation toute banale, elle arrive à en faire un polar où les personnages se retrouvent poussés à leurs extrêmes, prisonniers de leur éducation, et se découvrent ainsi des sentiments et des attitudes dont ils se seraient crus incapables. Bref, je le recommande celui-là !
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)