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Enzo Popov, 12 ans et en surpoids, vit dans grand et bel appartement des beaux quartiers parisiens. Mais ce logement ne lui appartient pas. Les propriétaires le confient à sa mère lors de leurs nombreuses et longues absences afin qu'elle l'entretienne.Tous deux partagent la même chambre et ce n'est guère facile pour un adolescent en plein recherche de lui-même. De plus, au collège "le fils de la bonne" devient vite la tête de turc de tous les élèves .La première partie décrit la relation fusionnelle entre Enzo et sa mère Liouba, les humiliations vécues par l'un et l'autre, la recherche de racines par l'adolescent pour qui la lecture est une évasion, la violence de la société, la précarité, le harcèlement scolaire et l'aveuglement du corps enseignant. Véronique Olmi arrive à nous toucher de façon percutante dans cette partie.J'ai eu plus de mal à accrocher à une seconde partie que j'ai trouvée longue et détachée du reste du récit. Enzo trouve une échappatoire sous la présence fantastique de soldats russes qui pourraient faire partie de sa lignée familiale. Un roman bien noir avec cependant quelques éclaircies : l'amour entre Enzo et sa mère, un hommage à la lecture et l'amitié de Charles au milieu de collégiens hostiles et violents.Elvira
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J'ai lu "La nostalgie heureuse" d'Amélie Nothomb, et j'ai trouvé ça moyen, encore une fois... Pourtant ça se lit bien (et vite): l'auteure retourne sur les traces de son enfance et de sa vie japonaise, et nous fait partager ses sentiments, mitigés forcément. On retrouve ainsi un condensé des livres d'Amélie Nothomb que je préfère: "métaphysique des tubes", "La biographie de la faim", et "Ni D'Eve ni d'Adam" notamment. Mais rien de bien nouveau non plus. Bref, encore un livre pour engranger de la monnaie, mais quand se remettra-t-elle vraiment au travail ?DD78
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Ce livre est mon premier Amélie Nothomb: je me suis dis que pour commencer, un petit volume, c'était bien. J'ai passé un bon moment de lectures, en suivant les pas d'Amélie au Japon. Elle est partagée entre beaucoup d'émotions différentes et cela la rend humaine et proche de nous. J'ai très envie de découvrir maintenant " Ni d'Eve, ni d'Adam".
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JM Guenassia nous entraine à nouveau (après son 1° roman , le club des oncorrgibiles optimistes) dans une aventure extraordinnaire en compagnie de Joseph kaplan son nouveau héros.Etudiant en médecine à Prague, puis Paris dans les années 30, on le suit à Alger où il est chercheur à l'Institut Pasteur.Il y restera jusqu'à l'apès guerre et rentrera ensuite dans son pays natal;on y assiste à la montée du communisme et on découvre enfin qui est ce mystérieux Ernesto GJe ne me suis pas ennuyée une seconde ...Jocelyne Pontchartrain
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J'ai lu "Barbe bleue" d'Amélie Nothomb, et comme d'habitude, ça a fait pschiitttt... Suite à une annonce de colocation, Saturnine rencontre Elemirio, un riche héritier espagnol pour le moins bizarre : fervent admirateur de l'Inquisition, il se déclare photographe, cuisine divinement bien, n'a jamais bu de champagne, et, ah oui, a eu avant 8 colocataires qui ont mystérieusement disparues... Bon, je vous rassure tout de suite, l'auteure ne s'est pas plus foulée pour celui-là que pour les autres. Elle reprend le mythe de Barbe bleue à sa manière, et en fait le prétexte à de savoureux dialogues entre les 2 protagonistes, qui rappellent parfois ceux de "Hygiène de l'assassin". Mais bon, c'est vite torché quand même, et ça ne vole pas bien haut, si ce n'est dans le choix du prénom de ses héroïnes: Saturnine, bravo !DD78
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