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Beau roman plein de tendresse grâce à l'amour de Jim. Lucy pourra révéler son secret et faire enfin son deuil.Marie-Pierre G
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Chaque fois que l'on croit avoir cerné un personnage la suite nous prouve le contraire, car tout est remis en question, les nuances ou les mensonges construisent ou détruisent au fil de la lecture. Un régal
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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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Honte à moi, je ne savais même pas qu’Azincourt était une célèbre bataille !!! Alors merci à mon fils d’avoir eu cette super idée de cadeau de Noel et de m’avoir offert « Azincourt par temps de pluie » de feu Jean Teulé. L’action se situe en Picardie le jeudi 24 octobre 1415 (soyons précis). Après une petite escapade en France, le roi d’Angleterre tente de retourner sur son île en atteignant Calais. Son armée étant peu nombreuse et cassée par la dysenterie, le fleuron de la noblesse française prend alors son armure, son cheval et ses écuyers pour lui barrer la route et massacrer de l’anglais. Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme ça… J’ai eu beaucoup de mal avec le début du livre, pendant lequel l’auteur ridiculise au maximum ses personnages à travers une multitude de passages grivois et graveleux un peu insupportables. Et puis la bataille commence, et là tout prend corps. Les petits détails anodins de la première partie prennent soudain une ampleur décisive, et deux mondes s’affrontent alors : les anglais démunis, malades qui n’ont plus rien à perdre, face à la chevalerie française, puissante mais bourrée de principes qui lui seront fatals. C’est poignant, violent, terriblement cruel, avec une désespérante impression de gâchis, mais toujours avec ce ton ironique qui se moque de tout le monde. Bref, pour moi un livre sauvé par son sujet.
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Attention, gros gros coup de cœur de DD !!! Anne Berest est chez ses parents lorsque sa mère reçoit une carte postale un peu singulière : une vieille photo du Palais Garnier, avec au verso dans une écriture singulière les prénoms de ses grands-parents, oncle et tante, tous morts à Auschwitz. Après l’effet de surprise, le courrier tombe rapidement dans l’oubli. Dix ans plus tard, Anne est sur le point d’accoucher. Soucieuse de connaitre davantage ses ancêtres, elle se souvient de la carte postale et demande alors à sa mère de lui raconter l’histoire d’Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques… Quelle histoire incroyable !!! L’auteure nous fait partager son incroyable héritage, ainsi que son enquête pour connaitre l’auteur de cette « carte postale ». Avec elle nous (re)découvrons l’horreur, mais aussi l’amour qui a précédé, ainsi que la gestion de l’après : comment survivre après tout ça ? Est-on si sûrs que les choses ont changé ? Comment cet « héritage » a été partagé sans le savoir ? Le récit est passionnant, on a du mal à croire que tout cela soit vrai, et il n’en a que davantage d’impact. Bref, j’ai adoré.
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Cette femme est folle. Folle d’amour pour son mari. Elle ne vit que pour lui, base ses journées autour de lui, adaptant ses faits et gestes selon son attitude à lui, notant tout, fouillant tout. Au début du livre on prend cela un peu à la légère, et puis au fur et à mesure que la lecture avance, décrivant chacun des jours d’une semaine type, on se rend compte que c’est pathologique, et que cette femme est littéralement malade d’amour… Quel sujet original ! Bravo à Maud Ventura d’avoir su imaginer la relation maritale sous un angle nouveau, certes quelques fois un peu répétitif, mais bien ancré dans le réel. On ne saura même pas le prénom des personnages, par contre leur quotidien et toute la gestion compliquée qui tourne autour si. Et j’ai adoré le retournement de l’épilogue, même si je l’avais un peu vu venir. Bref, un premier roman original !
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Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle de sa vie et des siens. "Premier sang" en est l'éclatante preuve, à travers un bel hommage qu'elle porte à son père, tout en sachant garder son ton décalé si particulier. Patrick nait sans père avec une mère qui ne se remet pas de la mort de celui-ci. Elevé précieusement par ses grands-parents maternels, il est un beau jour envoyé dans le château familial de ses autres ascendants, dans les Ardennes. Il découvre alors avec délice un tout autre mode de vie, et nous aussi par la même occasion... Comme d'habitude, c'est trop court. On en aurait bien repris encore de l'histoire de ce père particulier, qui se découvre brutalement une famille noble et farfelue, qui le forgera de manière forte, et lui permettra notamment de survivre au coup d'état subi lors de son premier poste de diplomate dans l'ex Congo belge. Quelle vie extraordinaire ! Bref, un super livre.
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Man

Que de belles choses j'ai appris sur la culture, les coutumes et la cuisine vietnamienne! Un livre magnifique.
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a lire sans modération Apres vérification sur youtube toutes les situations décrites ne sont pas inventées mais bien réelles....un peu effrayant !
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Clape de fin sur les aventures de Margaret, médecin légiste américaine, et de l’inspecteur Li, son amoureux de l’empire du Milieu, avec ce 6ème tome de la série chinoise de Peter May : « L’éventreur de Pékin ». Vous connaissez Jack l’éventreur ? Et bien voilà qu’un taré décide de faire tout pareil que lui, en reproduisant un à un ses affreux crimes et leur scénographie macabre. Li est donc sur les dents (et sur ses traces), et n’a que peu de temps à consacrer à son amie qui de son côté se perd dans son nouveau rôle de mère au foyer. Mais voilà t’y pas que le tueur lui adresse personnellement une lettre… On prend la même recette que pour les livres précédents : une série de crimes moches, une hiérarchie on ne peut plus oppressante, des problèmes de couple, une bonne petite séance d’autopsie bien glauque, et un final torché dans les 3 dernières pages, et voilà, vous avez votre livre ! Bon, cela dit ça se lit dans déplaisir, mais ça traine un peu en longueur tout de même, l’intérêt principal étant toujours le même : le choc des cultures et la Chine et l’Occident. On apprend plein de choses sur un pays tellement différent du nôtre, et ça c’est chouette. Allez, Ciao Li et Margaret !
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