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Honteuse lecture que cette suite à "Autant en emporte le vent", mais quand on aime, on ne compte pas... En effet, qu'a-t'il bien pu arriver à notre Scarlett adorée après son fameux "demain est un autre jour" ? Ce livre nous propose bien une réponse, mais qui n'est forcément pas au niveau de l'attente. Enfin je vous rassure, je l'ai dévoré quand même.
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On a tous nos problèmes, et on doit vivre avec. Et puis un jour on lit un livre comme "Le scaphandre et le papillon", et ça relativise bien des choses. Jean-Dominique Bauby était l'archétype de la réussite des années 80 : rédacteur en chef du magasine "Elle", il vivait sa vie à 100 à l'heure dans les milieux branchés de la vie parisienne. Jusqu'au 8 décembre 1995, où il est brusquement pris d'un malaise. Lorsqu'il se réveille à l’hôpital, il ne peut plus bouger que sa paupière gauche. Laquelle lui servira, après de longs mois et grâce à la ténacité de son orthophoniste, à enfin pouvoir s'exprimer : il cligne de l’œil lorsque la lettre voulue est prononcée par un tiers, et ainsi forme petit à petit des mots puis des phrases... Ce livre est le sien : il en a ardemment préparé chacune des lignes, enfermé dans son corps, son scaphandre, pour exprimer et partager avec nous ses joies et ses peines, le vagabondage de son esprit, son papillon. OK, le sujet est rude, mais on retrouve les pensées vives, acerbes et même drôles d'un homme ultra-lucide sur son état, heureux d'être tout simplement vivant. Et comme je l'ai dit tout au début, ça remet plein de choses à leurs places. Bref, un petit livre très très fort.
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J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, et son histoire m'a marquée. Comment imaginer qu'on puisse savourer la vie lorsque notre esprit devient prisonnier du corps ? Je le recommande également.
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Nous nous plongeons dans les années 60. Robert Kincaid, cinquantenaire, est photographe. Il aime les voyages, la nature et se décrit comme étant l'un des derniers Cow-boy, conscient des changements qui se préparent dans le futur. En effet, Robert, homme solitaire, divorcé et peu bavard, est en décalage avec les autres hommes de sa génération. Cultivé, intelligent, il cherche toujours le petit détail dans ce qui l'entoure, que ce soit dans la nature comme chez l'être humain. D'une certaine sensibilité, il n'en paraît pas moins bourru, ne s'attachant à aucune femme qu'il cotoie et se baladant sur les routes à la recherche de spots pour ses photos. Un jour où il est envoyé dans l'Iowa pour photographier les ponts couverts du comté de Madison, il prend une route de campagne et perdu, demande son chemin à la première maison qu'il rencontre. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Francesca. Francesca, Napolitaine, a quitté son pays pour se marier avec un Américain, Richard. Ce mariage lui a permis de se ranger comme les conventions de l'époque le souhaitaient mais la flamme de l'amour n'est pas présente. Le romantisme n'a pas sa place dans leur quotidien, au grand désespoir de Francesca. Celle-ci a élevé leurs deux enfants et s'occupe de la ferme familiale. Lorsque Robert s'approche de la maison de Francesca et Richard, celui-ci est parti pour la semaine avec les enfants, pour se rendre à une foire. Dès le premier regard, quelque chose se passe entre eux. L'un et l'autre vont faire fi des barrières érigées en eux-mêmes, pour vivre ce qui s'impose à eux. Une intense et sensuelle histoire d'amour prend place alors. 4 jours, c'est si peu pour s'aimer...car ils ont bien conscience que leurs vies ne pourront pas être chamboulées malgré ce qui se passe au fond de leurs cœurs. La notion de sacrifice est mise en place par l'auteur et rend leur amour beaucoup plus intense. Nous allons vivre avec eux leur histoire. Si j'ai adoré être spectatrice de cette histoire d'amour pleine de romantisme et de passion, je regrette de ne pas en avoir su plus sur Francesca et sur Robert. Leurs vies, leurs personnalités sont quelques peu survolées. Nous n'en savons que le minimum pour se les imaginer et j'aurai aimé tout savoir d'eux pour prendre conscience de l'attachement que l'un envers l'autre pouvait ressentir, pour comprendre pourquoi ils étaient tombés amoureux. Cependant, les paysages sont bien décrits et je n'ai eu aucune difficulté à m'imaginer l'Iowa alors que je n'ai jamais mis les pieds aux Etats-Unis. De plus, je n'ai pas vu le film (chose à laquelle je vais remédier). Le style de l'auteur est quant à lui, prenant. Le livre étant court, je n'ai pas vu passer le temps lors de ma lecture et c'est tout à fait ce que je recherche quand je lis: l'évasion et l'addiction. En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman, regrette que les personnages n'aient pas été plus exploités mais l'histoire d'amour est sincère et belle.
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Je n'avais jamais lu "la planète des singes", de Pierre Boulle, car j'avais déjà vu les films (le vieux avec Charlton Eston, le plus récent de Tim Burton). Mais quelle grave erreur !!! Je serais passée à coté de ce super roman de science-fiction !!! L'histoire, tout le monde la connait : Le journaliste Ulysse Mérou arrive avec ses 2 co-équipiers sur une planète inconnue dans le cadre d'une mission spatiale. Il y découvre une société régie par les singes, où les hommes se comportent comme des bêtes sauvages. Fait prisonnier, il devient le sujet d'expériences menées par l'intelligente Zira et son fiancé Cornélius... On a du mal à croire que ce roman ait été écrit dans les années soixante, tant il est moderne et pertinent. Le questionnement sur le comportement des hommes vis à vis de leur environnement est toujours, voir davantage, d'actualité. Et petite cerise sur le gâteau : ce n'est pas la même fin, hé hé ! Bref, top.
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Je n'avais jamais lu "la planète des singes", de Pierre Boulle, car j'avais déjà vu les films (le vieux avec Charlton Eston, le plus récent de Tim Burton). Mais quelle grave erreur !!! Je serais passée à coté de ce super roman de science-fiction !!! L'histoire, tout le monde la connait : Le journaliste Ulysse Mérou arrive avec ses 2 co-équipiers sur une planète inconnue dans le cadre d'une mission spatiale. Il y découvre une société régie par les singes, où les hommes se comportent comme des bêtes sauvages. Fait prisonnier, il devient le sujet d'expériences menées par l'intelligente Zira et son fiancé Cornélius... On a du mal à croire que ce roman ait été écrit dans les années soixante, tant il est moderne et pertinent. Le questionnement sur le comportement des hommes vis à vis de leur environnement est toujours, voir davantage, d'actualité. Et petite cerise sur le gâteau : ce n'est pas la même fin, hé hé ! Bref, top.
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Me re-voilà avec mon Amélie Nothomb annuel, et cette fois-ci je me suis choisie un de ses premiers romans, "Les Catilinaires". Juliette et Emile s'aiment depuis 60 ans, et après une dure vie de labeur, ils tombent sur la maison de leurs rêves, perdue au bord d'une clairière. Mais pas si perdue que ça en fait, car à coté se trouve celle d'un médecin et de son épouse. Les premiers temps sont idylliques, dans le calme et la tranquillité, jusqu'à la visite un après-midi justement de leur voisin, Palamède Bernardin (mais où va-t'elle donc chercher tous ces prénoms bizarres, bref). Celui-ci s'installe tout bonnement dans leur salon et ne répond que sporadiquement aux questions qu'Emile lui pose par politesse. Le problème, c'est que ce grossier personnage va revenir ainsi chaque jour pourrir la vie de nos amoureux, et les amener ainsi dans leurs plus profonds retranchements... Il est très fort celui-là encore, ce livre d'Amélie. D'une situation toute banale, elle arrive à en faire un polar où les personnages se retrouvent poussés à leurs extrêmes, prisonniers de leur éducation, et se découvrent ainsi des sentiments et des attitudes dont ils se seraient crus incapables. Bref, je le recommande celui-là !
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Quel plaisir de retrouver de nouveau toute la famille Malaussène avec ce quatrième tome de la série, "Monsieur Malaussène" ! Benjamin est toujours raide dingue de sa Julie, mais un peu inquiet quand même de la future arrivée du petit bouc émissaire qu'elle porte en elle. Enfin, avec le retour de sa mère devenue muette, une cinémathèque à hériter, un chirurgien écorcheur de prostituées tatouées, et la diffusion du film unique à préparer, il n'a pas de quoi s'ennuyer... Comme toujours, Pennac nous emporte dans sa douce folie rocambolesque, avec ses personnages déjantés, ses situations improbables, son enquête policière immuable, et encore et toujours le quartier de Belleville si cher à son coeur. Par contre j'ai trouvé que cette fois-ci l'histoire peinait à démarrer, pour après traîner en longueur sur plus de 500 pages. Peut-être un essoufflement ? Tant pis, je lirai le tome 5 pour être sûr !
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A moi la suite des aventures de la famille Malaussène avec ce 3ème opus de la série, "La petite marchande de prose". On retrouve Benjamin qui en a vraiment marre de son job aux éditions de dame Zabo, d'autant plus que l'une de ses petites sœurs chéries lui annonce son mariage avec Clarence, le trop classe directeur de prison aux cheveux blancs comme un ange. Mais celui-ci se fait affreusement occire le jour J, entrainant bien malgré lui Benjamin dans un nouveau job improbable... Encore une fois très difficile de résumé ce tourbillon dans lequel nous entraine Daniel Pennac : c'est frais, toujours surprenant, et ça fait du bien. Par contre je ne vous raconte ce retournement de situation au premier tiers du livre : nooooonnnnn !!! Enfin tout est bien qui finit bien, ouf. Bref, un concentré de diversité, bonheur et bienveillance qui m'a mis du baume du cœur dans ce mois de janvier pas toujours facile.
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J'ai lu "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis, et j'ai été un peu déçue... Ernest est un homme des cavernes affublé d'un père un peu bizarre : plutôt que de vivre dans les arbres et de manger des fruits, ce dernier préfère faire du feu, cuire la viande, chasser, bref, faire évoluer son espèce. Si toute la horde suit cahin caha le pater dans ses découvertes, cela commence à énerver sérieusement Ernest... Je trouvais le pitch rigolo : un roman sur la vie de nos ancêtres au temps de la préhistoire, du silex et des cavernes, traité en plus sur un ton humoristique et non pas soporifique, ca avait l'air bien. Et c'est sans doute cela le problème: j'en attendais trop. Alors bien sur que l'on sourit du décalage entre les réflexions et les actes des personnages, mais bon, pas de quoi casser 3 pattes à un mammouth !DD78
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Je continue ma découverte des "Rois maudits" avec cet excellent 4ème volet, "La loi des mâles". On avait laissé le royaume de France après la mort de Louis X le Hutin, empoisonné par une pair un peu revancharde (dont il gardait aussi une fille en prison il faut bien le dire). La question étant : qui va lui succéder ? Sa fille Jeanne, issue de son premier mariage, mais fortement soupçonnée de bâtardise (maman était un peu volage) ? Son frère Philippe, comte de Poitiers, rusé et opportuniste ? Son oncle Philippe, comte de Valois, qui aimerait bien enfin se faire une place sur le trône ? Sa jeune épouse Clémence, enceinte d'un potentiel roi posthume ? Bref, vous l'aurez compris, c'est la guerre du trône... Tous les coups sont permis pour accéder à la couronne, et ici nous avons droit à un festival. On apprend par exemple pourquoi les femmes n'ont plus eu le droit de gouverner le royaume après cette période, ainsi que la cause du huis-clos du conclave pour les élections papales. La grande histoire est vraiment passionnante, tout autant d'ailleurs que la petite avec les aventures de nos jeunes amoureux Guccio et Marie, qui rencontrent bien des déboires. Bref, je l'ai dévoré !
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Suite de ma lecture de la saga « Les rois maudits » de Maurice DRUON avec ce troisième tome, « Les poisons du royaume ». Nous avions laissé le royaume de France au main de Louis le Hutin, fils ainé de Philippe Le Bel, qui était plus préoccupé d’occire sa femme adultère afin de pouvoir épouser tranquillement la belle Clémence de Naples. Et c’est justement sur le départ de la future reine du pays qui l’a vu grandir que commence ce nouveau livre, nous dévoilant au passage le sens du devoir de la dame. De ce roi que l’on se plait à mépriser, elle parvient à faire finalement quelqu’un de bien, mais malheureusement pour peu de temps : Louis mourra empoisonné 18 mois plus tard… J’ai adoré ! Les guerres de pouvoir entre les différentes familles du royaume se poursuivent, tout en étant très accessibles, et même passionnantes. Bon, Maurice DRUON y rajoute une petite touche sentimentale, mais qui ne donne que plus d’humanité à ces personnages, dont je me suis amusée ensuite à chercher les portraits sur le net. Et que notre histoire est passionnante ! Bref, une super plongée dans le Moyen-Age, je recommande chaudement.
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