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Même si je l'attendais avec impatience, je n'ai pas pu m'empêcher d'être un peu déçue par cette suite (et fin) de "L'âge d'or", du duo Pedrosa/Moreil. Déjà j'ai eu du mal à me remettre dans l'histoire, un petit résumé du premier tome n'aurait pas été de trop. Nous avions en effet quitté la princesse Tilda évanouit dans le temple de l'âge d'or, livre mythique permettant aux hommes de vivre ensemble en harmonie. Pas de chance, ce second tome débute par la guerre et le siège du château de son usurpateur de frère. Les méchants subtils de l'album précédent ont plus ou moins disparu, et Tilda est aveuglée ,par la reconquête de son trône. Mais pour y parvenir, il va falloir faire des concessions... Le graphisme est toujours aussi original, mais comme je l'ai dit j'ai été un peu perdue par l'histoire. Dommage, mais cette série est tout de même largement au-dessus du lot et mérite d'être découverte.
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C'est peu de dire que ce cinquième tome de "L'arabe du futur" était très attendu. En effet, le volume précédent se finissait sur une telle chute ! Mais comme souvent quand on attend quelque chose avec impatience, on est quelque part un peu déçu. Non pas que les affres racontées ici ne nous nouent pas le ventre ni ne nous mettent à mal, mais c'est ici une attente (insupportable) qui est décrite, avec forcément toutes les longueurs qui vont avec. Riad continue tout de même de grandir, en traversant tant bien que mal les plaisirs/frustrations de l'adolescence (qui nous renvoient même quelques fois aux nôtres, chouette). Bref, vivement le prochain et dernier tome, histoire de vérifier que tout se finit bien.
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Même si elle a été multi-primée en 2020, "Peau d'homme" n'en est pas moins une bande-dessinée bien singulière, à ne pas mettre à mon avis entre les mains des plus jeunes. Bianca est une jeune fille de bonne famille. Promise à Giovanni, elle aimerait faire un mariage d'amour et apprendre à connaître avant le jeune homme, mais cela semble inconcevable dans l'Italie de la Renaissance. Jusqu'à ce que sa marraine partage avec elle le secret de la peau d'homme, un habit qui une fois revêtu transformé Bianca en Lorenzo... L'histoire est surprenante : il est question de découverte de l'amour, d'orientation sexuelle, de féminisme avant l'heure, et surtout de liberté de choix. Un message fort à faire passer à nos ados (et pas que d'ailleurs), car le plus important n'est-il pas d'aimer ? En tout cas un succès amplement mérité.
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La légende d'YS en BD. Un royaume somptueux bâti au coeur des eaux bretonnes par dame Malgven. Des personnages énigmatiques, des soeurs que tout sépare. De la magie. Une malédiction. Des disparitions... Une bande dessinée captivante. Laissez-vous ensorcelé par la légende d'YS ! MAB.
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J’ai de la chance dans mes lectures en ce moment, je ne tombe que sur des supers livres ! Comme par exemple « L’anomalie », de Hervé Le Tellier, accessoirement prix Goncourt 2020. Je ne suis pas spécialement prix littéraires, mais j’étais bien curieuse de la découvrir, cette anomalie… Le roman commence par une galerie de personnages (et franchement, quels personnages !) qui se font tous arrêtés par les services secrets américains : Blake, le restaurateur parisien qui mène une double vie de tueur à gages ; Lucie, mère célibataire monteuse de cinéma qui ne sait pas trop quoi faire de sa relation avec un vieil architecte fou amoureux et un peu collant ; Joanna, redoutable avocate d’affaires américaine qui a un peu de mal à assumer la couleur de sa peau ; Slimboy, rappeur nigérian qui commence à connaitre un succès planétaire. On en découvre 11 comme ça, 11 personnes très différentes mais qui ont cependant un point commun : celui d’avoir pris le vol Air France Paris-New-York du 10 mars 2021 3 mois plus tôt… Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est la surprise : quelle peut donc bien être l’anomalie du titre ? Une fois en avoir pris connaissance, on suit avec suspense les protagonistes pour savoir comment chacun va s’en sortir. Mais ce que j’ai adoré, c’est la galerie de personnages du début : en quelques pages, Hervé Le Tellier parvient à dresser des portraits uniques et singuliers, chacun avec une ambiance et un contexte différent. Je suis par contre un peu moins fan du dernier tiers du livre, où je me suis fréquemment emmêlée les pinceaux. Cependant cette « anomalie » reste pour moi une vraie réussite, je recommande chaudement.
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Ce roman est un vrai coup de cœur sur le harcèlement au collège très adapté pour tous à partir de 10 ans. Marie-Pierre G
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Deux femmes : l’une ne peut se détacher de ses deux enfants qui viennent de quitter le nid, l’autre est accrochée à son bébé prématuré qui ne pourra peut-être jamais rejoindre le nid. L’une parle d’elle, l’autre parle à son bébé. Roman «feel good » malgré beaucoup de pleurs mais aussi de rires. ML
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J'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, j ai souvent souvent souri. Cette mamie est très attachante, son franc parlé est libérateur. Un livre qui m'a fait du bien en cette période bien difficile. Je recommande.
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Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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