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Beau roman plein de tendresse grâce à l'amour de Jim. Lucy pourra révéler son secret et faire enfin son deuil.Marie-Pierre G
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J’ai découvert la bande dessinée « Des vivants » à La Grande Librairie (que je ne regarde pourtant jamais). Francois Busnel y était dithyrambique sur cet album de Simon Roussin, qui raconte la génèse et la fin d’un des premiers réseaux de résistance français, celui dit du musée de l’Homme. Ou comment des scientifiques, hommes et femmes, n’ont pu se résoudre à la victoire de l’Allemagne nazie et ont œuvré en silence pour résister. Tout intelligents qu’ils étaient, ils n’ont malheureusement pas réussi à suffisamment se cacher, et la plupart ont connu une fin tragique… C’est peu de dire que le sujet prend aux tripes. Les scénaristes Raphaël Meltz et Louise Moaty ont réussi la prouesse de ne donner comme paroles aux personnages que des faits réels (lettres, articles, enregistrements), afin de dénaturer le moins possible le récit. Malheureusement, pour ma part, ça ne prend pas : on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à reconnaitre les personnages, et il y a pas mal de planches sans dialogues qui tirent en longueur. De plus je n’ai pas été fan des couleurs choisies par l’illustrateur, trop vives et tranchées à mon goût. Par contre la lecture des notes à la fin du livre m’a beaucoup émue, les faits devenant plus clairs et concrets : respect messieurs et mesdames… Bref, déçue.
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J’ai adoré les précédents albums de Timothé Le Boucher, alors forcément je me suis lancée dans son dernier opus, « 47 cordes ». Celui-ci n’est en fait que la première partie d’une histoire encore un peu compliquée, celle d’Ambroise. Le jeune homme débarque sur la côte d’Azur afin d’entrer en tant qu’harpiste dans l’orchestre du coin. Il y retrouve sa sœur Zahidé, et découvre l’ambiance un peu particulière de la troupe. Mais ce seront les multiples autres rencontres qu’il fera qui le toucheront intimement sans qu’il ne le sache… Un peu difficile de résumer l’intrigue sans trop en dévoiler, mais elle laisse comme pour ses autres livres planer le suspense et l’ambiguité. On y retrouve également la même ambiance un peu malsaine, sur le fil, voire même ici un peu glauque. Bref, j’ai beaucoup moins accroché. Je lirai cependant la suite avec plaisir.
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La simplicité des haïkus accompagnés d'estampes. Un petit bijou de poésie pour enfants et adultes ! MAB.
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J'aime bien Frédéric Beigbeder. Son coté dandy chic parisien me fait sourire, et surtout c'est un passionné de littérature. J'avais beaucoup aimé son livre autobiographique "Un roman français", et "Un barrage contre l'Atlantique" promettait d'en être la suite. Et bien oui et non... Oui dans le sens où le livre fourmille d'anecdotes sur son enfance et son adolescence. On suit ses premiers émois amoureux et sexuels, la douleur du divorce de ses parents, son histoire avec Laura Smet, et sa vie rangée mais heureuse de père de famille ; Non dans le fait que le livre n'est justement qu'une succession de ces anecdotes, sans vraiment de fil conducteur, sauf peut-être le fait qu'il les écrive face à la mer chez un ami du Cap Ferret pendant le confinement. Et là on repart dans le coté bobo chic qui peut énerver un peu.. Bref un peu déçue, il ne suffit pas de courtes pensées, aussi pertinentes soient-elles, pour faire un bon livre.
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Honte à moi, je ne savais même pas qu’Azincourt était une célèbre bataille !!! Alors merci à mon fils d’avoir eu cette super idée de cadeau de Noel et de m’avoir offert « Azincourt par temps de pluie » de feu Jean Teulé. L’action se situe en Picardie le jeudi 24 octobre 1415 (soyons précis). Après une petite escapade en France, le roi d’Angleterre tente de retourner sur son île en atteignant Calais. Son armée étant peu nombreuse et cassée par la dysenterie, le fleuron de la noblesse française prend alors son armure, son cheval et ses écuyers pour lui barrer la route et massacrer de l’anglais. Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme ça… J’ai eu beaucoup de mal avec le début du livre, pendant lequel l’auteur ridiculise au maximum ses personnages à travers une multitude de passages grivois et graveleux un peu insupportables. Et puis la bataille commence, et là tout prend corps. Les petits détails anodins de la première partie prennent soudain une ampleur décisive, et deux mondes s’affrontent alors : les anglais démunis, malades qui n’ont plus rien à perdre, face à la chevalerie française, puissante mais bourrée de principes qui lui seront fatals. C’est poignant, violent, terriblement cruel, avec une désespérante impression de gâchis, mais toujours avec ce ton ironique qui se moque de tout le monde. Bref, pour moi un livre sauvé par son sujet.
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Hélène a la quarantaine, un mari wonderboy et deux adorables fillettes. Après un burnout sévère, elle est retournée vivre dans sa région d'origine et s'est installée à Nancy, où elle poursuit sa brillante carrière de consultante. Christophe a le même âge, mais lui est resté à végéter dans la ville qui l'a vu grandir, entre un boulot de VRP et une histoire d'amour compliquée. Ces deux là vont se retrouver des années après s'être croisés au lycée, je vous laisse deviner la suite… La crise de la quarantaine, vous connaissez ? Nicolas Mathieu nous offre avec « Connemara » sa version province profonde et middle class. Quand comme moi vous venez de ce milieu et que vous avez passé… un certain âge dirons-nous ( !), et bien le propos finit par vous toucher à un moment où à un autre, forcément. Je me suis donc par moments reconnue dans Hélène, avec son envie d'étudier et de découvrir autre chose, sa petite vie qui semble parfaite mais qui n'en est pas moins parfois difficile. Les retrouvailles de ces deux anciennes connaissances de lycée sont touchantes et l'on aimerait se retrouver devant une belle et grande histoire d'amour, mais non, Nicolas Mathieu et son pessimisme vosgien est bien là, terre à terre, pour nous ramener à la dure réalité de l'existence. J'ai trouvé les passages sur le milieu du travail très réalistes, ceux sur la maternité pas du tout, et constaté une difficulté à clore cette brillante démonstration. Bref, touché coulé.
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J’adore les récits autobiographiques, qu’ils soient écrits ou bien comme ici graphiques. Pénélope Bagieu, l’auteure des célèbres « Culottées », se livre ici sur sa jeunesse d’enfant de divorcés, entre une mère aimante, une sœur adorée et un père absent. On suit ainsi une quinzaine de petites histoires, de la plus futile à certaines plus dramatiques. On comprend ainsi mieux le féminisme de l’auteure, mais aussi tout le dynamisme et la pêche que l’on peut trouver dans ses autres albums. Pas de couleur, le livre se veut comme un carnet intime gribouillé à la va vite au coin du lit, ce qui le rend d’autant plus vivant. En tout cas j’ai adoré.
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