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Très belle histoire, d'aventure, de camaraderie, de débrouillardise et de courage. Nous avons beaucoup aimé !

Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».

« Lecteur, tu peux ne pas me croire, mais sache que je suis ou, du moins, j’étais un scientifique et que mon esprit rationnel souffre de ne pouvoir offrir une quelconque explication à ces réminiscences. » Nous voici plongés au cœur d’un abîme, celui de l’univers carcéral et des voyages vers des vies antérieures. Hypnotique, dérangeant, addictif, le trait tourmenté et la plume acérée de Riff Reb’s nous emporte loin des rivages de la normalité. Il nous plonge la tête sous l’eau et nos yeux grands ouverts sont abasourdis par cette vision à la fois terrifiante et fascinante. Une adaptation magistrale en BD du roman de Jack London. A découvrir d’urgence. MAB.

Vous savez que je ne suis pas trop BD, mais celle-là, je ne sais pourquoi, elle m'a tapée dans l'oeil. Je l'ai donc offerte à mon amoureux pour la saint Valentin, comme ça j'ai pu la lire ! "Les Indes fourbes", d'Ayroles et Guarnido, nous raconte l'extraordinaire histoire de Pablos, pauvre de Segovie qui part tenter sa chance sur le nouveau continent au XVIème siècle. Le problème, c'est qu'il n'est pas tout seul à chercher à faire fortune, que tout l'or des Incas a depuis longtemps disparu, et que gueux tu es, gueux tu resteras ! Il se décide tout de même à partir à la recherche de l'Eldorado... Waouh, quelle tourbillon cette BD !!! Elle nous fait voyager, rêver, et nous bluffe... quel régal ! Le dessin est beau, les couleurs magnifiques. Bref, j'ai bien fait de l'offrir à mon mari !!! Je recommande chaudement.