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J'avoue que j'ai flashé sur le titre. "Comment je suis devenu stupide", de Martin Page, raconte les déboires d'Antoine, trop intelligent pour être heureux. Il n'arrive pas à s'intégrer dans notre société et à être comme tout le monde, ne trouvant aucun attrait aux choses qui intéressent le commun des mortels. Cependant, il décide de prendre les choses en main, et choisit tout d'abord de devenir alcoolique, mais il échoue lamentablement au premier demi avalé ; il se tourne alors vers le suicide, en dégottant un hilarant cours destiné à apprendre à mettre fin à ses jours, mais là encore n'y arrive pas. C'est à ce moment là qu'il prend la décision de devenir stupide... Le problème avec ce livre, c'est qu'il ne tient pas toutes les promesses faites au départ : si le début du roman pose bien les choses, le reste est assez inégal. Il y a de bonnes idées, mais qui sont je trouve exploitées trop vite au profit d'autres un peu moins bonnes. Par exemple il y a de supers personnages (les amis de Martin), tous plus farfelus les uns que les autres, mais après les avoir décrits, l'auteur n'en fait plus rien (ou bien peu). Bref, on en aurait voulu plus. Cependant le livre est original, pas trop long, le ton est décalé, et met en évidence la stupidité quotidienne qui nous entoure mais qui est acceptée de tous. Bref, vous l'aurez compris, je suis partagée !
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Catherine L. le 11/10/2017 Ce livre ne ressemble à aucun autre. Déroutant au début on se laisse prendre par l'histoire
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J'aime bien quelques fois accorder mes lectures avec mes voyages, mais toujours de manière décalée. Ainsi, si j'ai eu la chance de découvrir Pompéi l'année dernière, ce n'est que récemment que je me suis plongée dans "Les derniers jours de Pompéi", d'Edward Bulwer-Lytton. Nous sommes dans la célèbre cité romaine, quelques jours avant la catastrophe. Le beau et riche Glaucus profite de la vie avec ses amis, jusqu'à ce que son chemin croise celui de la splendide Ione, belle grec autonome et cultivée.  Manque de bol, elle est aussi convoitée par le perfide Arbacès, riche et vil égyptien cependant respecté de tous... Les aventures de ce classique triangle amoureux nous permettent en fait de découvrir les us et coutumes des habitants de Pompéi jusqu'au dénouement fatal, et c'est cela le plus intéressant. Le roman est un peu désuet mais se laisse cependant lire agréablement, et m'a en tout cas bien fait voyager. Bref, pas mal. Par contre attention, le livre disponible à la médiathèque n'est pas le texte intégral.
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Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori. Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu’il rentre d’une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l’adopter… « Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d’aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d’un autre temps, et ce code de l’honneur singulier pour nous occidentaux. L’histoire d’amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l’ouvrage. Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
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Et c'est parti pour ma lecture annuelle d'Amélie Nothomb ! Cette fois-ci je me suis laissée tenter par l'un de ses premiers livres, "Mercure", paru en 1998 (elle en a écrit une vingtaine depuis). Nous sommes sur une île au large du Cotentin au début du XXème siècle (tiens, ça ressemble à "10 petits nègres" ça !). Ici point d'invités assassins, mais une jeune fille, Hazel, qui y vit recluse avec son richissime tuteur, le vieil Omer. Défigurée pendant un bombardement, ce dernier la protège du monde. Jusqu'au jour où elle tombe malade, et où la jolie infirmière Françoise vient la soigner, solidement encadrée par les gardes du vieil homme... On retrouve ici la verve des débuts d'Amélie, avec une situation tordue à souhait, qui n'est que le prétexte à de savoureux dialogues : en effet Françoise se rend vite compte qu'Hazel est en fait sans le savoir prisonnière, et que le gentil tuteur abuse de sa fragile protégée. Une joute verbale confronte les points de vue des 2 protagonistes, et les arguments lancés sont jubilatoires. Ne pensez pas cependant que la lecture est difficile, bien au contraire : l'auteure comme d'habitude nous pousse à la réflexion avec des mots simples. Bref, très bien
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Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand ma fille a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je ne l'ai personnellement pas trouvé réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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