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"Munkey diairies" est plutôt constitué d'extraits du journal que Jane Birkin a rédigé jeune fille entre 1957 et 1982. Nous y découvrons une jeune anglaise d'une incroyable timidité, si peu sûre d'elle que cela en est maladif, avec un besoin vital de sa famille mais aussi de reconnaissance. On comprend alors mieux ce qui se passe lorsqu'elle croise la route du charismatique compositeur John Barry, et qu'elle devient maman a à peine 19 ans. Et je ne vous parle même pas de ses années Gainsbourg... Dans ce livre, Jane Birkin se met tellement à nu que cela en est parfois dérangeant. Car le livre contient non seulement les extraits de son journal de l'époque, mais aussi les remarques actuelles de la femme de 70 ans qu'elle est aujourd'hui. Son parcours est incroyable, sa naïveté passée et présente aussi... Littérairement c'est assez pauvre, par contre au niveau témoignage d'une époque c'est incroyable. Bref, je vais essayer de me faire offrir la suite !
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Un réceptionniste blasé, une pasteure sans paroisse et un assassin récidiviste involontaire s'embringuent plus ou moins volontairement dans une arnaque au tabassage. Très amusant à écouter, Jonnasson est fidèle à sa réputation ! Pour tous ceux qui se posent des questions sur Dieu, et pour les autres...
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Déception pour moi que ce premier contact avec Simenon et son "Chien jaune". Pourtant j'ai un peu grandi avec l'inspecteur Maigret, notamment avec ces enquêtes plan plan à la télé qui se laissaient suivre sans déplaisir. Nous sommes à Concarneau un soir de pluie. Toute la ville est en émoi depuis qu'un brave notable un peu éméché s'est fait "par hasard" tirer dessus en sortant de son bar favori. Et les choses se compliquent encore lorsque ses copains retrouvent le lendemain de la strychnine dans leurs verres de Pernod. L'inspecteur Maigret est alors appelé en renfort de Paris pour démêler tout ça... Il y a dans ce livre une ambiance, c'est indéniable, mais je ne l'ai pas appréciée : la France des années 30 avec ses points de vue étriqués et ses petits bourgeois de province se sentant supérieurs à leurs concitoyens, surtout féminins, ça m'a énervée. L'écriture est minimaliste et efficace, presque ciselée. Mais ce que je n'ai surtout pas aimé, c'est l'enquête elle-même : si Maigret la résout à la fin, on ne sait pourtant pas comment il a abouti à ses conclusions ni sur quoi il s'est appuyé pour en arriver là, et j'ai trouvé cela très frustrant. Bref, une découverte de l'univers de Simenon un peu mitigée.
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J'ai lu "Au revoir là-haut", de Pierre Lemaitre, et j'ai trouvé ça... waouh !!! Enfin un livre fort et puissant, non pas dans le sens lyrique du terme (plein de belles descriptions fines et grandioses), mais plutôt dans le genre qui vous dévore les tripes jusqu'à ce que vous l'ayez terminé. Albert est un poilu malchanceux, qui se fait enterrer vivant dans un trou d'obus 8 jours avant l'Armistice (scène d'intro, époustouflante). Il est sauvé in extremis par Edouard, lequel en échange reçoit malheureusement un éclat d'obus qui le défigure atrocement. Ces 2 hommes, que leurs origines opposent, vont ainsi se retrouver liés, et vivre ensemble les désillusions de l'après-guerre, très forte pour glorifier ses morts, beaucoup moins pour s'occuper des rescapés. Mais ils auront leur petite vengeance... Ce livre est monté comme un polar, avec des personnages puissants, et permet de voir la grande guerre sous un autre angle, celui des vautours se faisant du beurre sur le malheur des autres. C'est cynique, émouvant, ironique, parfois drôle, bref, très fort. Et le titre en lui seul résume la philo du livre : "au revoir là-haut" sont en effet les derniers mots écrits par Jean Blanchard à sa femme avant de se faire fusillé pour trahison, alors qu'il avait juste obéi à ses supérieurs lors de l'attaque de sa tranchée... Bref, j'ai adoré.DD78
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