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"La fin" est le sixième et dernier tome de la série de comics "'Letter 44", et a au moins le mérite comme son nom l'indique d'y mettre un terme : le lecteur sait comment cette interaction entre les hommes et les extra-terrestres sur fond de guerre mondiale se termine. Le problème c'est qu'elle ne nous plait pas forcément cette fin, mais ça c'est une autre histoire... Bref, le sentiment du devoir accompli, et merci au café BD de la médiathèque de m'avoir fait découvrir cette série vers laquelle je n'aurais pas forcément été me tourner !
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Un grand plaisir de lecture ! Nous sommes emportés par ce roman graphique, alternant magnifiques paysages et cruauté humaine. Il nous entraîne dans la quête de vengeance de Little Knife et No Moon, deux indiens parqués dans des réserves qui refusent ce sort imposé.
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Je ne connaissais pas du tout "Les dames de Kimoto", le roman de Sawako Ariyoshi. J'ai donc découvert leurs histoires avec cette belle adaptation de Cyril Bonin : tout d'abord celle de Hana, jeune fille élevée dans la plus pure tradition japonaise, et qui restera toute sa vie fidèle à ces codes ancestraux ; puis celle de Fumio, sa fille, qui connaitra la guerre et se rebellera contre l'ordre établi ; et enfin celle d'Hanako, la petite-fille moderne, qui retournera voir sa grand-mère à la fin de sa vie. A travers l'histoire de ces trois femmes, c'est celle du Japon durant tout le XXième siècle qui transparait par petites touches. C'est subtil, fin, et bien mis en valeur par le trait délicat de Cyril Bonin, dans des planches où les teintes de rose et de vert prédominent. Je recommande !
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J'avais beaucoup aimé le premier volume de "Jamais", qui nous narrait l'histoire un peu triste de Madeleine, veuve dont la maison en bord de falaise menaçait de s'écrouler. Nous la retrouvons ici avec plaisir, mais toujours bien embêtée avec cette maison qui amène touristes et activistes dans le petit village de bord de mer où elle habite, ce qui est loin de plaire à tous. Aussi, lorsqu'une partie de la falaise s'écroule, faisant deux disparus, la menace d'être expulsée revient de nouveau... J'ai moins accroché que sur le tome précédent : j'ai trouvé l'histoire un peu resucée, moins touchante, avec quelques longueurs. Par contre j'ai bien aimé le traitement des relents nationalistes de certains personnages, ça remet les choses à leur place. Et le lien avec la seconde guerre mondiale est incroyable ! Bref, à découvrir quand même !
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J'avais adoré le premier tome de "Ténébreuse", j'ai été un peu moins fan du second. L'effet de surprise était peut-être passé, et l'on retrouve ici une trame beaucoup plus classique, avec l'éternel affrontement du bien contre le mal. Le trait et les couleurs restent beaux, et l'ensemble continue de constituer un divertissement agréable, mais un peu déçue quand même.
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Encore un magnifique album découvert à ma médiathèque, merci !! "Ténébreuse, livre premier" nous emmène dans une époque de rois et de sorcières, où l'on demande au chevalier déchu Arzhur d'aller délivrer une princesse retenue prisonnière dans un château noir. Mais ne vous fiez pas à ce début en forme de conte de fées, le bien et le mal ne sont pas si faciles que cela à discerner... Même si le lecteur évolue dans un univers archi-rabaché, je me suis laissée surprendre par le scénario malin de feu Hubert, où les apparences savent être trompeuses. J'ai adoré le dessin de Mallié (quelle merveilleuse idée d'avoir paré l'héroïne d'une couronne de papillons !) ainsi que par les couleurs, passant par toutes les nuances de vert, jusqu'aux éclats écarlates de la fin de l'album. Hâte de lire la suite !
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"La dernière reine", de Rochette, est un bien bel album. J'avoue qu'au démarrage je n'ai pas été très emballée par le dessin (traits épais, couleurs sombres), mais sa magnifique et surprenante histoire a su prendre le dessus pour m'emporter moi aussi dans les belles montagnes du Vercors. Elles sont pourtant au début pleines d'injustice : celle des hommes envers la nature, celle des hommes envers ceux qui sont différents, celle de la guerre également. Mais la beauté et l'amour ne sont pas loin, et vont permettre à notre héros Edouard de connaitre le bonheur. Je recommande !
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Ce n'est pas souvent que je parle ici de mangas, mais j'ai bien apprécié "Le ciel pour conquête" de Yudori, alors je partage ! Nous sommes dans la riche Hollande du XVIème siècle, où Amélie la bien-née a épousé un jeune marchand fortuné. C'est loin d'être l'amour fou, la jeune femme s'ennuyant profondément dans une société qui malgré son statut ne lui apporte que peu de droits. Ce sont le ciel et ses oiseaux qui la font rêver, et lorsque son époux part seul pour un long voyage, elle se laisse porter par son imagination… J'ai dit qu'il s'agissait d'un manga, mais dans la version luxe : roman graphique à la jolie couverture, l'objet est beau. Ce que j'ai surtout aimé, c'est l'originalité de l'histoire, dans un lieu et une période pas si souvent évoqués que cela dans mes lectures, et avec une héroïne là non plus pas très sympathique. Amélie est pourtant en avance sur son temps, se révoltant contre sa condition de femme qui même riche ne valait pas grand-chose à l'époque. J'ai bien aimé le dessin (assez classique il faut bien le dire), et j'aurais adoré qu'il soit coloré. Bref, une petite pépite graphique originale.
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Je ne suis pas trop fan de ces romans autour de l’Holocauste, qui à mes yeux vulgarisent l’innommable. Je n’ai donc pas lu « La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio Iturbe, mais quand je l’ai vu en album graphique, je me suis dit pourquoi pas finalement. L’histoire est bien évidemment poignante, et m’a fait découvrir un aspect du camp que je ne connaissais pas : le block BIIb. Ces baraquements spécifiques ont en effet accueilli plusieurs milliers de personnes qui ont « profité » d’un traitement particulier : les familles n’y ont pas été séparées, et elles ont pu garder leurs effets personnels. Mais ne vous détrompez pas, aucun humanisme là-dedans, c’était uniquement dans le but de leurrer les visites d’organismes extérieurs et de masquer les massacres d’à côté… Nous y suivons l’histoire extraordinaire d’Edita, alors jeune fille de 14 ans, qui pour tromper son ennui et sa peur s’est vue attribuer la garde de 8 livres, récupérés par miracle au milieu de toute cette horreur. Elle s’y consacrera entièrement, réussissant ainsi à garder un semblant de normalité pour les enfants du block, même si malheureusement, cela ne les sauvera pas… Un beau récit tiré des mémoires de la vraie Edita, ce qui en fait un témoignage inestimable qui permet de ne pas oublier. Le graphisme est coloré et permet aux plus jeunes d’aborder le sujet sans les traumatiser. Bref, une belle réussite.
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Dernier tome de sa série autobiographique, "L'arabe du futur 6" a un triste goût de fin. J'ai aimé découvrir cette jeunesse hors-norme au Moyen-Orient, au sein d'une famille aux origines si différentes ; cette analyse fine des différences entre les modes de vie de ces sociétés, bien cachée derrière l'humour et l'innocence de l'enfance ; et puis ces histoires de famille, si terribles, qui trouvent ici leur dénouement doux-amer. Merci Mr Sattouf d'avoir partagé tout cela avec nous.
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