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J'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, j ai souvent souvent souri. Cette mamie est très attachante, son franc parlé est libérateur. Un livre qui m'a fait du bien en cette période bien difficile. Je recommande.
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« Il est venu le temps des cathédraaaallleeessss… ». Bon, j’ai lu « Les piliers de la Terre » de Ken Follett quoi, où effectivement il est question de cathédrale, mais pas que. Tom le bâtisseur erre sur les routes du sud de l’Angleterre à la recherche de travail. Le problème, c’est qu’il n’est pas tout seul, avec ses deux jeunes enfants, sa femme enceinte jusqu’aux oreilles, et l’hiver qui rend tout plus difficile. De son côté la fille du comte de Shiring, la belle et jeune Aliena, refuse d’épouser l’arrogant William Hamleigh, s’en faisant ainsi un ennemi inquiétant. Et puis il y a aussi frère Philip, moine dévoué et intelligent, qui voue sa vie à servir Dieu le mieux possible. Tous ces personnages et bien d’autres encore vont se retrouver liés par une multitude de drames, stratégies, coups bas et autres aventures dont la finalité sera la construction de la plus belle cathédrale jamais construite jusqu’alors en Angleterre… Vous l’aurez compris, on est dans de la saga version XXL, et les 1050 pages du livre ne me démentiront pas. Le point positif, c’est que sa lecture est vite addictive, et que nous, pauvres lecteurs que nous sommes, ne pouvons rapidement plus décoller de l’ouvrage. Le point négatif, c’est que cela tire quand même souvent en longueur, et que l’écriture est bien moins ciselée que le monument décrit dans ces lignes. Mais bon, on ne va pas chipoter et bouder notre plaisir. J’avoue également que j’ai trouvé les personnages très manichéens, et que certains sont à mes yeux peu crédibles (je pense notamment à celui d’Aliena, traumatisée par un drame, mais avec une résilience de folie !). Et puis c’est quoi cette obsession récurrente du vieillissement chez la femme ? Bref, je comprends totalement le succès de ce livre depuis plus de 30 ans, je recommande.
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Et c'est parti pour ma lecture annuelle d'Amélie Nothomb ! Cette fois-ci je me suis laissée tenter par l'un de ses premiers livres, "Mercure", paru en 1998 (elle en a écrit une vingtaine depuis). Nous sommes sur une île au large du Cotentin au début du XXème siècle (tiens, ça ressemble à "10 petits nègres" ça !). Ici point d'invités assassins, mais une jeune fille, Hazel, qui y vit recluse avec son richissime tuteur, le vieil Omer. Défigurée pendant un bombardement, ce dernier la protège du monde. Jusqu'au jour où elle tombe malade, et où la jolie infirmière Françoise vient la soigner, solidement encadrée par les gardes du vieil homme... On retrouve ici la verve des débuts d'Amélie, avec une situation tordue à souhait, qui n'est que le prétexte à de savoureux dialogues : en effet Françoise se rend vite compte qu'Hazel est en fait sans le savoir prisonnière, et que le gentil tuteur abuse de sa fragile protégée. Une joute verbale confronte les points de vue des 2 protagonistes, et les arguments lancés sont jubilatoires. Ne pensez pas cependant que la lecture est difficile, bien au contraire : l'auteure comme d'habitude nous pousse à la réflexion avec des mots simples. Bref, très bien
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Que cela fût laborieux... J'avais pourtant adoré il y a quelques années le "Gatzby le magnifique" de F. Scott Fitzgerald, c'est pourquoi j'avais hâte de me lancer dans "Tendre est la nuit", son autre oeuvre la plus connue. Nous y suivons la vie de Dick et Nicole, 2 richissimes américains partageant leur temps entre la french riviera et le Paris des années 20, entourés de leurs amis un peu space : RoseMary la jeune actrice qui a des vues sur Dick ; Abe North l'écrivain alcoolique et auto destructeur ; et j'en passe et des meilleurs. Mais derrière toute cette façade soigneusement polie au dollar et à la frime, se cache cependant une faille qui finira par détruire le couple... Et bien malgré ce pitch bien mystérieux, je me suis ennuyée grave. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages, dont le caractère passe du coq à l'âne sans que l'on s'y attende. C'est d'autant plus frustrant que la société et la période décrites sont passionnantes, mais l'histoire racontée beaucoup moins. Bref, top déçue.
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Je l’ai enfin terminé !!! Deux mois que j’étais avec mon « Idiot » de Dostoïevski, c’est peu de dire que ce fut laborieux. L’histoire du Prince Mychkine, jeune homme simplet mais fondamentalement bon qui déboule dans la bonne société de Saint-Petersbourg ne m’a pas du tout intéressée, la faute je pense à la myriade de personnages secondaires tous autant insupportables les uns que les autres et que je n’ai jamais vraiment réussi à cerner : Aglaïa, jeune fille fière au caractère bien changeant et capricieux, dont on ne connaitra pas les sentiments à l’égard du Prince ; sa mère Lisavéta, tout aussi insupportable que sa fille, qui règne en maitre sur sa famille (enfin surtout son mari) ; Lébédev, un fonctionnaire un poil collant, surtout depuis que le Prince a hérité d’une belle fortune ; Nastassia, belle jeune femme à moitié folle qui ne s’est jamais remise d’avoir été abusée par son vieux tuteur et le fait bien payer à tout le monde. Et je pourrais ainsi vous en rajouter des tonnes et des tonnes, il faut dire que le livre fait plus de 700 pages… Moi qui avais été impressionnée par « Crime et châtiment », j’ai ici carrément été déçue, ne trouvant aucun intérêt à des scènes où la myriade des personnages ci-dessus s’entremêlent dans de bien pâles intrigues. Il y a bien un ou deux passages sublimes (la lecture de la lettre de suicide d’Hyppolite by himself notamment), mais c’est quand même cher payé. Bref, on oublie ! A noter que la médiathèque n'a que le premier tome, mais vous aurez compris que ce n'est pas bien grave.
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