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Le Parfum, histoire d'un meurtrier. Tuer pour un parfum. Sulfureux, baroque, insaisissable, lisez ou relisez le magistral Parfum de Suskind. Comme une odeur, on ne l'oublie pas. MAB.
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Deux femmes : l’une ne peut se détacher de ses deux enfants qui viennent de quitter le nid, l’autre est accrochée à son bébé prématuré qui ne pourra peut-être jamais rejoindre le nid. L’une parle d’elle, l’autre parle à son bébé. Roman «feel good » malgré beaucoup de pleurs mais aussi de rires. ML
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J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton". Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin... J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. Le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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Celui-là, je ne voulais pas le lire : peur du voyeurisme, du larmoyant. Et puis je suis passée à coté à la bibliothèque, et puis voilà... "Vous n'aurez pas ma haine", d'Antoine Leiris, raconte l'histoire du message au même titre, posté quelques jours après ce 13 novembre 2015 dont nous nous souviendrons tous. J'avoue que j'avais été très surprise par ce plaidoyer rempli de sagesse et d'humanité : comment un homme qui venait de perdre sa femme dans de telles circonstances pouvait-il trouver la force d'écrire de telles choses ? Le livre répond bien à cette question : on en apprend plus sur l'auteur, sa vie et son état d'esprit, et l'on comprend comment il a été capable d'écrire ces fameuses lignes. Après, cela reste quand même terriblement triste, avec un sentiment de gâchis indescriptible... Courage.
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Début 2013, je participai à la médiathèque de Jouars-Pontchartrain à un premier atelier intergénérationnel des nouvelles pratiques philosophiques sur le bonheur pour tenter d’en donner une définition.Début 2014, je dévore le livre « Du bonheur, un voyage philosophique » de Frédéric Lenoir. Ce dernier propose 2 définitions du bonheur, 1 en début d’ouvrage et 1 autre en fin d’ouvrage :1. Le bonheur, c’est la conscience d’un état de satisfaction global et durable dans une existence signifiante fondée sur la vérité. (Au sein de notre atelier : le bonheur est durable dans le temps et se construit. La vérité, quant à elle, a fait l’objet d’un autre atelier).2. Le bonheur, c’est aimer la vie. (Au sein de notre atelier : le bonheur, c’est avoir conscience de faire partie d’un tout, c’est d’être en symbiose avec la Nature).J'encourage vivement ceux qui liront ce commentaire de se procurer le livre de Frédéric Lenoir qui constitue une véritable leçon de vie tout en passant par des citations de grands philosophes et en faisant le lien avec différentes religions, autre spécialité de Frédéric Lenoir : ouvrage enrichi de sociologie et de neurosciences, abordable par tous.Emérance Bétis
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Je suis passée à côté de "La contrebasse" de Patrick Süskind. Je pense qu'il vaut mieux voir ce long monologue sur cet instrument un peu bizarre au théâtre, d'une traite. Moi je l'ai lu par petits bouts, sur plusieurs jours, alors forcément, la montée en puissance du pétage de plomb du contrebassiste, je l'ai un peu ratée. En plus je ne suis pas musicienne pour deux ronds, alors les petits piques sur les differents musiciens de l'orchestre, là aussi je suis passée à côté. Dommage, car le traitement était original : l'amour du musicien pour son instrument se transformant en aigreur et reproches. Tant pis !
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