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Autant il y a longtemps j'avais été emportée par "Les raisins de la colère", autant aujourd'hui j'ai eu plus de mal à rentrer dans "Des souris et des hommes". Steinbeck y a pourtant gardé le même contexte : les travailleurs pauvres des terres agricoles de Californie, et leur condition sans avenir. Lennie et Georges sont deux d'entre eux : le premier est un colosse à la tête d'enfant qui n'arrive pas à contrôler sa force, et sur lequel le second veille tant bien que mal et sans trop savoir pourquoi. Avec eux nous découvrons cette vie faite de errance et de précarité, à travailler sur les terres des autres à défaut d'avoir la sienne. Jusqu'à ce qu'un jour Lennie s'oublie une fois de plus... En fait le roman est très court, et c'est peut-être cela qui m'a gênée pour rentrer dans cette histoire : aussitôt commencé, aussitôt terminé ! Pourtant l'écriture est belle et efficace, mais je n'ai pas trop adhéré aux personnages non plus... Bref, un coup manqué, dommage.
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