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Une histoire poignante ! Comment quelques mots griffonnés sur un bout de papier peuvent en dire long. Claire et sa Maman n'auront que peu de temps pour se dire tout l'amour qu'elles ont l'une pour l'autre.
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Cet été, lecture de mon 3ème livre de la grande fresque des Rougon-Macquart, d'Emile Zola, avec "Nana". Nous sommes toujours dans cette société du XIXème qui me fascine tant, mais cette fois-ci vue des catins et des femmes de petite vertu. La jeune Nana crée le scandale (ou la fascination, c'est selon) en jouant une Vénus dénudée dans une pièce d'un théâtre parisien à la mode. Les hommes se pressent alors autour d'elle afin d'obtenir ses faveurs, mais malgré sa bêtise elle sait savamment se faire désirer par les plus riches, tout en cédant secrètement aux plus pauvres. Elle rentre ainsi dans une spirale de débauche et d'argent, qui permettra au lecteur de découvrir tous les dessous de cette société parisienne pourtant si chic et bien pensante... J'ai adoré : le personnage de Nana est insupportable et immoral, se servant à loisir de son corps pour assouvir ses moindres caprices. On ne sait jamais jusqu'où elle va aller, quelle seront les limites de cette débauche qu'elle repousse toujours plus loin. D'autre part Zola, contrairement "au bonheur des dames", se lance ici moins dans de longues descriptions, au profit d'un panel de personnages plus fouillés, ce qui rend la lecture plus fluide. Bref, je vous ai dit que j'avais adoré ?
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Après les polars suédois, à moi les polars danois avec cette nouvelle série signée Jussi Adler-Ossen. Carl est inspecteur de police, avec un flair hors pair mais un sale caractère qui le fait mettre sur le carreau. Pour se débarrasser de lui son chef lui propose de diriger le nouveau département V, spécialisé dans les cold cases. Enfin diriger, c'est un bien grand mot, vu que l'unique autre employé est un réfugié syrien un peu trop curieux. Bon gré mal gré, Carl finit par accepter et tente alors de résoudre la mystérieuse disparition 5 ans plus tôt de la séduisante Merete, politicienne en vue. Suicide ou accident ? Carl ira de surprise en surprise... C'est simple, efficace, très bien fait. Le couple flic blasé / assistant improbable fonctionne à merveille. Mon problème a été que j'ai découvert la solution dès le premier tiers du livre, ce qui a émoussé un peu l'effet de surprise. Mais c'était bien sympa quand même de voir comment Carl se dépatouille de tout ça. Bref, bientôt le tome 2 !
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Je continue la découverte d’Emile Zola et de ses Rougon-Macquart avec la lecture de « Pot-bouille », le préquel du « Bonheur des dames ». On y retrouve Octave Mouret, l’impressionnant propriétaire du grand magasin, qui ici n’est qu’un jeune provincial arrivant à Paris. Il est accueilli par une connaissance de sa famille, et logé dans l’un de ces nouveaux grands immeubles qui poussent dans la capitale en ces temps haussmanniens. Il y découvre le milieu bourgeois, bien sous tous rapports de l’extérieur, mais beaucoup plus pourri de l’intérieur… Cette fois-ci Zola s’attaque à la bourgeoisie bien-pensante, et pas qu’à moitié : il la massacre. Maris volages, épouses méprisantes, maitresses manipulatrices, serviteurs haineux, le tout saupoudré d’une touche d’avarice et de cupidité, tout le monde en prend pour son grade, et ça a un petit coté jouissif ! Cette lecture confirme malheureusement aussi qu’il ne faisait pas bon être femme à cette époque, que ce soit pour les jeunes filles désespérément en quête d’un mari afin de ne pas finir vieilles filles, pour les épouses qui trompaient leur ennui par le vice, ou bien pour les bonnes qui étaient à la disposition des patrons. La scène finale de l’accouchement est en cela poignante, et tellement universelle… Il y a bien quelques longueurs, mais Zola s’est fait plaisir et à nous aussi par la même occasion. Bref, je continue !
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Que ce serait-il passé si Adolf Hitler avait été accepté à l'académie des beaux arts de Vienne le 8 octobre 1908 ? C'est à cette question que tente de répondre Eric-Emmanuel Schmitt dans son livre "La part de l'autre". On y suit ainsi la vie imaginée du grand peintre qu'il aurait pu devenir : premiers cours de nu à l'académie qui le mettent dans tous ses états, sa participation à la 1ère guerre mondiale avec ses amis peintres, son séjour à Paris où il rencontre le tout-Montparnasse... En parallèle on assiste à la montée en puissance du dictateur bien connu, ou comment un petit autrichien à l'ego démesuré est sorti de la pauvreté pour devenir celui que malheureusement nous connaissons tous. C'est en fait surtout cette part-là qui m'a intéressée, car j'avoue que je ne m'étais jamais vraiment penchée sur la biographie de l'individu. J'ai par contre beaucoup aimé la conclusion de l'autre part, qui montre ce qu'aurait pu devenir l'Allemagne sans celui qui soit disant ne lui voulait que du bien. Bref, pas mal !
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