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Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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