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Un classique qu’on ne peut pas ne pas lire… les enfants de la crèche l’adore … tout comme les professionnelles qui le lisent
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J'avoue que j'ai flashé sur le titre. "Comment je suis devenu stupide", de Martin Page, raconte les déboires d'Antoine, trop intelligent pour être heureux. Il n'arrive pas à s'intégrer dans notre société et à être comme tout le monde, ne trouvant aucun attrait aux choses qui intéressent le commun des mortels. Cependant, il décide de prendre les choses en main, et choisit tout d'abord de devenir alcoolique, mais il échoue lamentablement au premier demi avalé ; il se tourne alors vers le suicide, en dégottant un hilarant cours destiné à apprendre à mettre fin à ses jours, mais là encore n'y arrive pas. C'est à ce moment là qu'il prend la décision de devenir stupide... Le problème avec ce livre, c'est qu'il ne tient pas toutes les promesses faites au départ : si le début du roman pose bien les choses, le reste est assez inégal. Il y a de bonnes idées, mais qui sont je trouve exploitées trop vite au profit d'autres un peu moins bonnes. Par exemple il y a de supers personnages (les amis de Martin), tous plus farfelus les uns que les autres, mais après les avoir décrits, l'auteur n'en fait plus rien (ou bien peu). Bref, on en aurait voulu plus. Cependant le livre est original, pas trop long, le ton est décalé, et met en évidence la stupidité quotidienne qui nous entoure mais qui est acceptée de tous. Bref, vous l'aurez compris, je suis partagée !
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« Mont Oriol » est un roman original de Maupassant dont je n’avais jamais entendu parlé avant de le trouver dans une boite à livres. Il raconte la création de la station thermale (fictive) du même nom, au cœur de l’Auvergne. Une ribambelle de personnages vient dans la région dans l’espoir de soulager ses problèmes de santé, dont Christiane et son richissime mari Andernatt, qui ne parviennent pas à avoir un enfant. Ils rencontrent ainsi les farfelus médecins locaux, ainsi que la famille Oriol, qui possèdent de nombreuses terres dans la région. Lorsque ces derniers font exploser une petite colline qui les gênait, une nouvelle source jaillit alors, qui attise aussitôt la convoitise d’Andermatt. Il ne remarque même pas que Christiane, de son côté, n’a plus d’yeux que pour Brétigny, le grand ami de son frère… Vous l’aurez compris, c’est à une grand comédie humaine qu’il nous est donné lieu d’assister dans ce livre, à travers une foule de personnages assez singuliers. La trame du roman est cependant assez prévisible, tant avec la séduction de Christiane par Brétigny ainsi que dans la suite de leur histoire. Ce qui est original par contre c’est d’avoir placé ce récit en Auvergne, où le paysage des volcans endormis est très joliment utilisé. Et puis il y a bien sûr l’écriture de Maupassant, qui sait si bien capter son lecteur. Bref, un Maupassant pas comme les autres !
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Catherine L. le 11/10/2017 Ce livre ne ressemble à aucun autre. Déroutant au début on se laisse prendre par l'histoire
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J'aime bien quelques fois accorder mes lectures avec mes voyages, mais toujours de manière décalée. Ainsi, si j'ai eu la chance de découvrir Pompéi l'année dernière, ce n'est que récemment que je me suis plongée dans "Les derniers jours de Pompéi", d'Edward Bulwer-Lytton. Nous sommes dans la célèbre cité romaine, quelques jours avant la catastrophe. Le beau et riche Glaucus profite de la vie avec ses amis, jusqu'à ce que son chemin croise celui de la splendide Ione, belle grec autonome et cultivée.  Manque de bol, elle est aussi convoitée par le perfide Arbacès, riche et vil égyptien cependant respecté de tous... Les aventures de ce classique triangle amoureux nous permettent en fait de découvrir les us et coutumes des habitants de Pompéi jusqu'au dénouement fatal, et c'est cela le plus intéressant. Le roman est un peu désuet mais se laisse cependant lire agréablement, et m'a en tout cas bien fait voyager. Bref, pas mal. Par contre attention, le livre disponible à la médiathèque n'est pas le texte intégral.
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Que j’ai eu du mail avec « L’homme qui rit » de Victor Hugo ! J’avais pourtant dévoré « Notre Dame de Paris » et « Les misérables », mais là, malgré de nombreux passages sublimes, la magie n’a pas fonctionné… Nous sommes dans l’Angleterre d’après Cromwell, au tout début du XVIIIème siècle. La reine Anne règne sur le pays, entourée de ses lords aux privilèges immenses. De l’autre coté de l’échelle, le saltimbanque et philosophe Ursus recueille un soir d’hiver dans sa roulotte un garçon errant, tenant dans ses bras un bébé. Le premier a été affreusement défiguré, affublé d’un sourire éternel ; la seconde est aveugle. Il les prénomme respectivement Gwynplaine et Déa, et décide de les élever comme ses enfants. Mais des années plus tard, alors que les deux jeunes gens sont tombés amoureux, la vérité va finir par les rattraper, et le monde des lords va rencontrer celui des saltimbanques… On est ici dans un roman revendicatif, où Hugo dénonce cette aristocratie écrasante qui se soucie bien peu du malheur des autres. Le propos est bien illustré avec le personnage de Gwynplaine, pauvre devenu lord par la magie d’une bouteille à la mer. Le problème, c’est que c’est beaucoup beaucoup trop long : Hugo se perd dans des disgressions bien peu intéressantes (plusieurs pages sur le nommage des éléments d’un bateau, les propriétés de tous les pairs d’Angleterre, …), et cela fait perdre au propos beaucoup de sa valeur. On s’ennuie ! Comme je l’ai dit il y a cependant des passages sublimes, qui pour le coup m’ont permis de tenir, mais qui malheureusement ne font pas tout le livre. Bref, pas top.
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Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori. Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu’il rentre d’une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l’adopter… « Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d’aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d’un autre temps, et ce code de l’honneur singulier pour nous occidentaux. L’histoire d’amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l’ouvrage. Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
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