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Celui-là, je ne voulais pas le lire : peur du voyeurisme, du larmoyant. Et puis je suis passée à coté à la bibliothèque, et puis voilà... "Vous n'aurez pas ma haine", d'Antoine Leiris, raconte l'histoire du message au même titre, posté quelques jours après ce 13 novembre 2015 dont nous nous souviendrons tous. J'avoue que j'avais été très surprise par ce plaidoyer rempli de sagesse et d'humanité : comment un homme qui venait de perdre sa femme dans de telles circonstances pouvait-il trouver la force d'écrire de telles choses ? Le livre répond bien à cette question : on en apprend plus sur l'auteur, sa vie et son état d'esprit, et l'on comprend comment il a été capable d'écrire ces fameuses lignes. Après, cela reste quand même terriblement triste, avec un sentiment de gâchis indescriptible... Courage.
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Sorte de parcours initiatique résilient agrémenté de touches de littérature ou de peinture ou quelques ’maximes’ très personnelles. Est-ce la richesse du vocabulaire ou les images qu’elle suscite mais cette lecture est un réel plaisir.
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J'ai tout d'abord craqué sur la couverture de "En attendant Bojangles", d'Olivier Bourdeaut, et puis il s'est trouvé que cela a été un des best-sellers de l'été, alors je me suis lancée !!! Lancée dans les danses frénétiques et langoureuses d'Hortense et de son époux, enfin là j'ai choisi Hortense, mais en fait la belle est affublée par son amoureux d'un nouveau prénom tous les jours afin de ne pas sombrer dans la routine. De toute façon elle ne risque pas d'y sombrer, dans la routine, vu qu'elle est fantasque, imprévisible, délurée, imaginative et merveilleuse aux yeux de son petit garçon, qui est le narrateur de ce roman. Mais de leur coté, les médecins la considèrent plutôt comme hystérique, schizophrène, bipolaire, bref, folle... C'est donc ici un livre sur l'amour fou : l'amour d'un homme pour une femme qu'il sait particulière mais qu'il accompagnera et protégera jusqu'au bout ; et fou au sens propre comme au figuré, ce qui entraîne le lecteur dans un tourbillon de personnages et de situations cocasses et/ou dramatiques. Bref, un livre un peu inclassable, mais fort et touchant.
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Voici un livre qui sort de l'ordinaire, difficile à classer dans une catégorie définie. Livre sur l'amour en soi (en soie ?) et sur l'amour de la vie, la saine libido, la jouissance et la tristesse d'être heureux. Une sorte de fado français, donc. La vie telle qu'elle est parfois, sombrement lumineuse et/ou éblouissamment triste. Le récit est dense, intense, vibrant et captivant. Je suis resté un moment, la dernière page achevée, immobile. Je conseille, pour parachever la saveur de la lecture, d'écouter immédiatement après, la chanson dont il est question dans le livre : "Mister Bojangles" interprétée par Nina Simone. Ceci permettra, au choix, de revenir doucement sur terre, ou alors de rester planer un peu si on est tard le soir.
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C'est un de mes rendez-vous lecture incontournables chaque année : le dernier Camilla Lackberg. Non pas que le contenu en soit transcendant (c'est même un peu toujours la même chose), mais par contre c'est un plaisir de retrouver les personnages que je suis depuis maintenant 9 tomes. Dans le dernier en date, "Le dompteur de lions", Erika enquête cette fois-ci pour son prochain livre sur une femme ayant égorgé son mari et séquestré sa fille comme un animal, pendant que son chéri le policier Patrick se retrouve lui face à des enlèvements de jeunes filles. le problème ? Elles ont subi de terribles mutilations... Comme d'habitude, les 2 trames vont se retrouver mêlées, et Erika va pouvoir donner de sacrés coups de main à son époux. Rien de nouveau donc chez Camilla Lackberg, mais le suspense est savamment distillé tout au long du livre et en rend sa lecture captivante. J'attends le tome 10 !
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J’avais bien apprécié la série Young adult « U4 » décrivant une pandémie mondiale à laquelle seuls les ados entre 15 et 18 ans survivent. J’avais ainsi suivi les aventures de Jules le parisien, Stéphane la lyonnaise, Yannis le marseillais et Koridwen la bretonne dans les débuts de cette apocalypse, chacun traité dans un roman différent mais se recoupant au final tous. J’ai eu envie de prolonger le plaisir avec ce recueil de nouvelles sur nos protagonistes mais pas que, et j’ai adoré : « Contagion » donne ainsi un éclairage différent et complémentaire, le format en nouvelles s’y prêtant parfaitement. Par contre, autant les 4 premiers livres peuvent être lus dans n’importe quel ordre (quoi que), autant il vaut mieux lire celui-là à la fin car pas mal de choses y sont expliquées. Bref, je quitte à regret ces ados courageux, et leur laisse reconstruire le monde…
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Même s’il n’a pas été écrit par J.K. Rowling, même si c’est une pièce de théâtre, comment résister à ce 8ème opus, “Harry Potter et l’enfant maudit” ? Nous sommes 19 ans après la mort de Voldemort, et nos héros ont bien grandi : Harry travaille maintenant au ministère de la magie, et est avec Ginny le père de 3 enfants. Son cadet, le jeune Albus, a bien du mal avec la célébrité de son papa, et les relations père/fils sont plus que tendues. Contre toute attente, le jour de son entrée à Poudlard, Albus se lie d’amitié avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy, et se voit de plus attribuer la maison Serpentard. Mais c’est lors d’une visite du père de Cédric Diggory à Harry qu’Albus décide que les choses doivent changer... On retrouve avec bonheur tout cet univers qui nous avait bien manqué, avec ses personnages et son vocabulaire. L’intrigue tient la route, et notre Harry est malheureusement malgré les années toujours tourmenté. On peut juste regretter que le dernier tiers de la pièce soit un peu facile et prévisible, mais pour ma part, cela n’a rien gâché à mon plaisir.
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Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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“Une chanson douce, que me chantait ma maman...” Le titre du prix Goncourt 2016 m’a aussitôt fait penser à cette chanson d’Henri Salvador, que je fredonnais il y a quelques années la nuit à mes enfants pour les endormir. Le problème, c’est qu’après avoir lu ce livre, ce sont les mamans qui ne dormiront plus sur leurs 2 oreilles ! L’auteure, Lydia Slimani, a en effet eu le talent de concentrer dans ce livre toutes les peurs maternelles actuelles : la difficulté de concilier carrière et vie de famille, et la mauvaise conscience qui va avec ; ce besoin de liberté que l’on peut avoir parfois, freiné par le quotidien ; l’autre difficulté de déléguer la garde la journée de ses petits, avec cette relation ambivalente de confiance et de doute qui peut s’installer ; et puis l’impensable, la mort de son enfant... Le livre commence d’ailleurs comme ça : Myriam, en rentrant un après-midi plus tôt de son travail, trouve ses 2 petits étranglés dans leur chambre par la nounou. Après l’horreur, retour en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. L’écriture est simple, directe, quasi chirurgicale, complètement antagoniste avec les sentiments qui entrent en jeu. Bref, j’ai beaucoup aimé.
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Objectivité zéro pour ce « Danser » d’Astrid Eliard : pensez-vous, un roman qui raconte la vie de trois « petits rats de l’Opéra » !!! Moi qui suis fascinée depuis ma plus tendre enfance par la danse, Garnier, les tutus, les pointes et j’en passe, bref, je ne pouvais pas passer à côté !!! Nous suivons donc la première année d’école de danse de Chine, jeune fille très douée mais pas forcément gâtée par la vie, Stéphane, garçon rebelle qui à sa plus grande surprise a trouvé sa voie dans les entrechats ( ?!), et de, tenez-vous bien, Delphine, fifille à ses parents que tout le monde adore. Nous découvrons à travers eux le travail que la danse implique, les doutes aussi, le décalage entre la vie « normale » et celle de tous les jours à l’intérieur de l’école, mais également les petits tracas que connaissent tous les adolescents… Vous l’aurez compris, j’ai dévoré ce livre : j’ai trouvé qu’il était très bien documenté, pas du tout à côté de la plaque, tout en restant accessible aux non-initiés. Il était presque trop court ! Je recommande, forcément.
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Évidemment ce n'est pas un coup de cœur ! Ce livre est un coup de poing ! Comment imaginé la vie des femmes en Iran sans le témoignage d'auteurs tels que Djavann ? A lire absolument !
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