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Le meilleur animé 2016 ! Quand les maîtres sont aux travail, que font leurs animaux, seuls dans les appartements ? Ils s'ennuient énormément et finissent par vivre une grande aventure pleine d'animaux mignons, courageux, terrifiants et badass !
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Le thème de "Une femme au téléphone" de Carole Fives peut au premier abord paraître anodin : il s'agit des conversations téléphoniques entre une mère et sa fille, mais uniquement vues du côté maternel. Derrière les amabilités et les prises de nouvelles, on réalise cependant très vite la toxicité de cette maman sur son enfant : les reproches ("tu ne viens jamais me voir"), la jalousie ("je n'ai jamais eu la chance que tu as eu"), l'indifférence feinte ("je n'en ai rien à faire de toi")... Ça rappelle des choses, forcément, mais pour ma part je me dis que j'ai la chance pour le moment d'être épargnée de ce côté là. Ou alors cela n'a pas d'emprise sur moi... Bref, pas facile ces relations mère-fille, et le livre a le mérite pendant ses 100 pages d'en donner une illustration. Et donc â ne pas lire si vous avez des problèmes avec votre maman !
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Des images originales, une histoire d'amour décrite avec beaucoup de profondeur, un auteur mythique (et fictif) qui suscite après sa mort mystérieuse bien des passions. Des êtres retirés du monde sur cette île des Hébrides, ce qui aura des implications pour chacun, la fiction ayant envahi leur quotidien et les attachements sentimentaux avec lesquels ils avaient débarqué..
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J'étais jusqu'à présent passée à coté de l'archi-méga-hyper-super best-seller "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante. Et puis l'été arrivant, je me suis laissée tenter... Lila et Elena sont 2 petites filles qui vivent dans le même quartier populaire de Naples, en ce début des années 50. La seconde est littéralement fascinée par la première : il faut dire que Lila est dotée d'un sacré caractère, d'une volonté sans faille, et de multiples talents à l'école. Difficile donc pour Elena de trouver sa place à coté d'une amie si prodigieuse, lorsqu'en plus son corps d'enfant se transforme pour laisser la place à celle d'une ado boutonneuse et complexée. Mais la vie est pleine de surprises... Ce qui m'a tout d'abord marqué dans ce livre, c'est l'ambiance : on est tout de suite immergé dans cette Italie populaire pleine de vie mais aussi de pauvreté, où tout vous pousse à rester à votre place et à ne pas en sortir. La violence est latente mais tout le temps présente, et nos jeunes héroïnes doivent s'en accommoder. Par contre je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble un peu longuet, et les deux personnages principaux un peu faciles : il y a la fragile Elena qui doute de tout et ne jure que par sa Lila tout en en connaissant les défauts, et cette Lila justement qui ne faiblit jamais et possède toutes les qualités. Bref, pas mal, mais pas prodigieux non plus (ah ah !). Enfin je lirai la suite quand même...
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C'est un de mes rendez-vous lecture incontournables chaque année : le dernier Camilla Lackberg. Non pas que le contenu en soit transcendant (c'est même un peu toujours la même chose), mais par contre c'est un plaisir de retrouver les personnages que je suis depuis maintenant 9 tomes. Dans le dernier en date, "Le dompteur de lions", Erika enquête cette fois-ci pour son prochain livre sur une femme ayant égorgé son mari et séquestré sa fille comme un animal, pendant que son chéri le policier Patrick se retrouve lui face à des enlèvements de jeunes filles. le problème ? Elles ont subi de terribles mutilations... Comme d'habitude, les 2 trames vont se retrouver mêlées, et Erika va pouvoir donner de sacrés coups de main à son époux. Rien de nouveau donc chez Camilla Lackberg, mais le suspense est savamment distillé tout au long du livre et en rend sa lecture captivante. J'attends le tome 10 !
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“Le dimanche des mères”, c’est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n’était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c’est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s’étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d’un temps révolu.
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"Juliette" est un roman graphique de Camille Jourdy. Il suit le retour dans sa famille de ladite Juliette, qui n'a pas l'air d'être au top de sa forme. Elle retrouve son père Jean qui perd doucement la tête, sa mère artiste-peintre à moitié hystérique et son nouveau mec, sa sœur Marilou qui se démène dans une vie de famille certes bien remplie mais qui ne la comble pas pour autant. Et puis il y a ce manque qu'elle n'arrive pas à s'expliquer, qui la conduit à leur ancienne maison de famille, habitée de nos jours par un certain Pollux... Disons-le tout de suite, j'ai beaucoup moins aimé cette BD que la trilogie "Rosalie Blum" du même auteure : je trouve le dessin moins fin, les couleurs plus criardes. Par contre je retrouve le goût de Camille Jourdy pour les gens au premier abord ordinaires, mais qui se révèlent ensuite plus complexes et profonds. On découvre ainsi les failles de tous nos personnages, et on finit même par s'y attacher. Par contre la fin laisse un goût d'inachevé : on aurait tant aimé que Juliette prenne sa vie en main...
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J’avais bien apprécié la série Young adult « U4 » décrivant une pandémie mondiale à laquelle seuls les ados entre 15 et 18 ans survivent. J’avais ainsi suivi les aventures de Jules le parisien, Stéphane la lyonnaise, Yannis le marseillais et Koridwen la bretonne dans les débuts de cette apocalypse, chacun traité dans un roman différent mais se recoupant au final tous. J’ai eu envie de prolonger le plaisir avec ce recueil de nouvelles sur nos protagonistes mais pas que, et j’ai adoré : « Contagion » donne ainsi un éclairage différent et complémentaire, le format en nouvelles s’y prêtant parfaitement. Par contre, autant les 4 premiers livres peuvent être lus dans n’importe quel ordre (quoi que), autant il vaut mieux lire celui-là à la fin car pas mal de choses y sont expliquées. Bref, je quitte à regret ces ados courageux, et leur laisse reconstruire le monde…
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Alors qu'il vit sa vie sociale et professionnelle de façon flottante et désintéressée, pourtant entouré de personnes belles et intéressantes qui le trouvent toujours sympathique, un quadragénaire paumé est abordé par un haut fonctionnaire qui veut le charger de retrouver l'inconnu, la seule personne qui n'apparaît nulle part sur le web. Un Polar, un roman d'enquête absurde au héros inutile qui mène bien sa barque. J'ai été absorbée dès les premières pages, peut-être parce que je me suis reconnue dans le personnage de Thomas... A lire !
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