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Maëlle est une jeune fille comme les autres. Mais rapidement son comportement change. Pourquoi sa mère ne voit rien ? Quels sont les signes évidents qu'elle ne perçoit pas. A travers les témoignages de son entourage on découvre une jeune fille déterminée à donner un sens à sa vie. A-t-elle vraiment fait le bon choix ? Un roman émouvant et très documenté sur les pièges tendus par Daesh pour enrôler des jeunes filles à leur cause. Pour aller plus loin sur le même thème le film "Et le ciel attendra" réalisé par Marie-Castille Mention-Scharr.
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On lit souvent des histoires de résistance ou de bataille sur la seconde guerre mondiale, mais rarement de défaites et de déroutes. C’est ici rattrapé avec « La déconfiture [première partie] », de Pascal Rabaté, qui porte diablement bien son titre. Pendant que les Français fuient l’envahisseur sur les routes de France, les soldats peu dupes tentent eux de rejoindre le front. Entre bombardements, drames et rencontres, le lecteur suit un soldat lambda, perdu dans cette campagne inconnue, mais pas que. L’ensemble est affreusement cynique, tellement humain, et en tout cas diablement bien vu. Je ne suis pas fan du parti pris du graphisme full noir et blanc, mais on s’y habitue vite. Quoi qu’il en soit j’ai beaucoup aimé, cette histoire m’a touchée.
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« Koi ke bzzz ? – Za zu pat. » Au raz du sol, une conversation s’engage, en langage insecte s’il vous plait, (presque !) incompréhensible pour nous. Mais de quoi peuvent-ils donc discuter ? D’une chose verte étrange, qui sort du sol et grandit de plus en plus, au point de pouvoir monter dessus. Ils décident alors de frapper chez leur ami Gluicky qui leur amène une « econk » pour grimper sur «za plonk ». Un régal d’album où l’on s’amuse tantôt à décrypter le langage des insectes (si si, on y arrive un peu !), à regarder un détail qui évolue d’une page à l’autre (surveillez bien la brindille du tronc !)…Carson Ellis nous invite dans son monde aux couleurs chaudes, aux dessins élégants, et nous fait partager son goût de la nature, son humour certain, bref, son univers…Un gros coup de cœur ! MAB
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Avez-vous déjà entendu parler de « Watership down » ? Perso moi jamais, mais pourtant ce roman est outre-manche un classique de la littérature, et a même été vendu à plus de 50 millions d’exemplaires à travers le monde ! Il faut dire qu’on y voit la vie sous un autre angle : celui des lapins. Hazel grandit en effet tranquillement dans sa garenne bucolique de la campagne anglaise, lorsque son frère Fyveer, enfin l’un de ses nombreux frères parce qu’on est chez les lapins quand même, bref, lorsque Fyveer est pris d’un terrible pressentiment et demande à tout le monde de quitter les lieux sur le champ. Peu les suivent, mais pour les courageux qui le font, commence alors une quête longue et périlleuse… Ce n’est pas « Le seigneur des anneaux » mais presque, tant par sa longueur que par les aventures qui vont semer la route de nos grandes oreilles : chat, renard, belette, mais aussi hommes et autres communautés de lapins, je ne m’étais pas imaginée combien la vie dans la campagne pouvait être dangereuse. On oublie vite que nos héros sont des lapins, par contre c’est parfois un peu longuet et quelques fois enfantin. Bref moyen, mais sacrément original quand même.
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Même s’il n’a pas été écrit par J.K. Rowling, même si c’est une pièce de théâtre, comment résister à ce 8ème opus, “Harry Potter et l’enfant maudit” ? Nous sommes 19 ans après la mort de Voldemort, et nos héros ont bien grandi : Harry travaille maintenant au ministère de la magie, et est avec Ginny le père de 3 enfants. Son cadet, le jeune Albus, a bien du mal avec la célébrité de son papa, et les relations père/fils sont plus que tendues. Contre toute attente, le jour de son entrée à Poudlard, Albus se lie d’amitié avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy, et se voit de plus attribuer la maison Serpentard. Mais c’est lors d’une visite du père de Cédric Diggory à Harry qu’Albus décide que les choses doivent changer... On retrouve avec bonheur tout cet univers qui nous avait bien manqué, avec ses personnages et son vocabulaire. L’intrigue tient la route, et notre Harry est malheureusement malgré les années toujours tourmenté. On peut juste regretter que le dernier tiers de la pièce soit un peu facile et prévisible, mais pour ma part, cela n’a rien gâché à mon plaisir.
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Ce 3ème volume de "L'arabe du futur" tient toutes ses promesses : Riad étant plus grand, ses souvenirs se font plus précis, et son récit aussi. le poids de la famille et des traditions, la dépression de sa bretonne de mère loin des siens dans un village paumé du fin fond de la Syrie, les pots de vin des étudiants de son père : tout cela aborde de manière indirecte le poids de la dictature d"El-Assad sur son pays et son peuple. Mais la grande force de ce récit, c'est son humour : à travers les yeux de ce petit garçon, les grands drames ont moins d'importance, et les futilités enfantiles en prennent davantage. Bref, j'ai adoré, et j'ai très hâte de connaitre la suite !
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"La légèreté", c'est précisément ce qu'a perdu Catherine Meurisse en ce mercredi 7 janvier 2015 : en retard à la réunion de rédac de Charlie Hebdo, elle a eu la vie sauve mais a perdu tous ses amis et compagnons de dessins. Elle nous fait partager dans cet album "l'après", du désespoir à la renaissance, et comment elle a réussi à se raccrocher à la vie. Personnellement j'ai trouvé l'ensemble un peu confus, mélangeant le triste avec des dessins assez drôles. Mais au final n'est-ce pas ça la vie ? A noter les belles aquarelles de certaines planches, pleines de poésie, dénuées de textes mais qui veulent dire tant de choses... Bref, un bel album.
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En voilà un chouette livre à offrir... "Culottées" raconte la vie de 15 femmes, 15 femmes d'exception qui ont toutes à leur niveau et de manières bien différentes changé un peu la face du monde : que ce soit la femme à barbe qui a joué de sa singularité pour mener la vie qu'elle a voulu, la célèbre Joséphine Baker, sortie de ses bananes pour mettre en avant ses activités de résistante, ou Leymah Gbowee, libérienne prix Nobel de la paix en 2011, elles m'ont toutes terriblement touchée. Le trait de Pénélope Bagieu est très girly et contemporain, et permet ainsi de toucher aussi bien les vieilles (moi) que les ados (ma fille). Bref, une super façon d'aborder la cause féministe et les combats menés à travers les siècles,à quelque niveau que ce soit.
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