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C'est l'histoire d'une vie que l'on n'a plus envie de vivre, dans laquelle on ne se retrouve plus, dans laquelle on s'est perdu... C'est l'histoire de Clara, qui ce matin-là, n'y arrive tout simplement plus... Et c'est l'histoire d'une quête, la quête de soi. Gaëlle Josse est toujours une plume sensible et délicate et ici elle cherche à consoler - peut-être même un peu trop vite... Pas son meilleur roman, mais toujours agréable...
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L'année dernière, j'étais tombée sous le charme de «Tiare», dernier roman de la trilogie polynésienne de Célestine Hitura Vaite. J'ai décidé de découvrir l'histoire de Materena et de son mari Pito depuis son début en me plongeant dans le premier tome, « L'arbre à pain ». C'est en effet sous cet arbre typique de là-bas que l'héroïne alors jeune fille donnait rendez-vous à celui qui allait devenir l'homme de sa vie, le beau Pito. Très amoureuse, elle avait été plongée dans le désespoir lorsque celui-ci avait choisi de faire son service militaire en métropole, chez les « farani ». Et d'autant plus triste lorsqu'il n'avait même pas chercher à la revoir à son retour. Mais les vahiné ont plus d'un tour dans leur paréo… J'ai de nouveau été séduite par ces histoires si simples et si singulières à la fois, et qui à travers le quotidien des personnages nous font découvrir la vie à l'autre bout du monde, sur ces îles françaises qui ne le sont en fait que bien peu : les problèmes d'argent, la débrouille qui va avec, les codes de la vie amoureuse, et ce fameux mariage auquel tient tant Materena, tout prend une couleur exotique mais en même temps familière. J'ai beaucoup aimé, vivement la suite.
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Voici un roman pour les vacances surtout si celles-ci se passent en Bretagne ! Vieilles histoires, vieilles croyances tout réapparait quand Marguerite intègre l'école d'Hélène en tant que professeur...
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J’ai commencé l’année en retrouvant ma chère famille Cazalet avec le 3ème tome de la saga du même nom : « Confusion ». Je les avais quittés cet été en plein milieu de la guerre, se désespérant de ne pas en voir la fin, les cousines Polly, Clary et Louise n’en pouvant plus d’être encore considérées comme des enfants. Ça tombe bien, dans ce nouvel opus, elles s’émancipent et plongent avec plus ou moins de bonheur dans la vie active : Louise se marie à un riche officier mais déchante très vite de la vie de couple ; Polly & Clary quittent enfin Home place pour s’installer sur Londres, mais leur travail de secrétaire ne les enchantent guère. Quant au reste de la famille, chacun s’enfonce dans ses travers, sous le bruit des bombardements et terribles nouvelles… Elizabeth Jane Howard est très forte : elle arrive à faire vivre et évoluer un nombre impressionnant de personnages, tout en restant digeste, subtile et fine. Le mélange de la grande histoire (2ème guerre mondiale) avec le destin de chacun est très réussi, et pour nous français qui avons vécu la guerre à notre façon, c’est une découverte de voir comment elle a été subie de l’autre côté de la Manche. Le thème de la condition féminine est ultra-présent, que ce soit avec Louise contrainte de porter un enfant qu’elle ne désire pas, la maitresse d’Edward qui au contraire se sacrifie pour élever les siens, ou encore Rachel qui se perd dans son altruisme en oubliant de vivre. Bref, vivement le tome 4 !
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a lire sans modération Apres vérification sur youtube toutes les situations décrites ne sont pas inventées mais bien réelles....un peu effrayant !
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« Pachinko », de Min Jin Lee, réalise un sacré pari : celui de nous raconter en quelques 600 pages la vie d’une famille coréenne sur 4 générations. Nous égrenons ainsi l’ensemble du XXème siècle à travers la vie de Sunja, tout d’abord jeune fille pauvre et naïve d’un petit village de pêcheurs, qui tombe amoureuse et enceinte d’un homme qui se révèle être marié. Son honneur est alors racheté par Isak, beau vicaire qui accepte de l’épouser, et accessoirement de l’emmener s’installer avec lui au Japon. Mais la terre d’exil va être loin de tenir toutes ses promesses… J’ai découvert grâce à ce livre l’inimitié viscérale qui existe entre ces deux grands pays d’Asie que sont le Japon et la Corée, la terre de refuge des uns se transformant en un enfer raciste qui semble perdurer jusqu’à nos jours. Que d’injustice ! Nos personnages trouveront leur salut grâce au pachinko, ce jeu de hasard typiquement japonais que j’ai eu l’occasion de découvrir ici. Le livre se lit hyper bien et prend le temps de bien expliquer les choses, par contre il m’a manqué ce je ne sais quoi de littéraire qui en aurait fait un grand livre. Il m’a en tout cas permis d’apprécier encore une fois la piteuse condition féminine à cette époque et dans cette partie du monde. Tout est résumé dans cette phrase que la mère de Sunja ne cesse de répéter à sa fille : « Le destin d’une femme est de souffrir. » Une belle lecture en tout cas.
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