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Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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“Une chanson douce, que me chantait ma maman...” Le titre du prix Goncourt 2016 m’a aussitôt fait penser à cette chanson d’Henri Salvador, que je fredonnais il y a quelques années la nuit à mes enfants pour les endormir. Le problème, c’est qu’après avoir lu ce livre, ce sont les mamans qui ne dormiront plus sur leurs 2 oreilles ! L’auteure, Lydia Slimani, a en effet eu le talent de concentrer dans ce livre toutes les peurs maternelles actuelles : la difficulté de concilier carrière et vie de famille, et la mauvaise conscience qui va avec ; ce besoin de liberté que l’on peut avoir parfois, freiné par le quotidien ; l’autre difficulté de déléguer la garde la journée de ses petits, avec cette relation ambivalente de confiance et de doute qui peut s’installer ; et puis l’impensable, la mort de son enfant... Le livre commence d’ailleurs comme ça : Myriam, en rentrant un après-midi plus tôt de son travail, trouve ses 2 petits étranglés dans leur chambre par la nounou. Après l’horreur, retour en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. L’écriture est simple, directe, quasi chirurgicale, complètement antagoniste avec les sentiments qui entrent en jeu. Bref, j’ai beaucoup aimé.
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J’ai lu tous les livres de Marc Levy ; à l’exception des « Enfants de la liberté », je l’apprécie particulièrement pour l’originalité de ses histoires qui me font facilement rêver. Le début d’Elle et lui m’a toutefois laissé un arrière-goût de déjà lu et vu ; ce pour deux raisons : d’une part l’intervention des personnages principaux du premier livre « Et si c’était vrai ?» et d’autre part l’utilisation en toile de fond d’un site de rencontres. La fin, quant à elle, m’a paru trop précipitée…Mais le corps de l’histoire m’a offert plein de surprises qui sont loin de m’avoir laissée indifférente : de la promenade sur le toit de l’Opéra à la dénonciation de la dictature coréenne en passant par, et ce ne sont pas des moindres, les états d’âme qu’amène l’écriture, en l’occurrence ceux de l’auteur même.Ce dernier rend ainsi hommage au métier de traducteur faisant le succès ou pas d’un livre à l’international. Et puis, le lecteur apprendra, sous l’angle de la comédie, la gymnastique qui consiste à écrire une nouvelle histoire à partir d’un vécu déplacé de son contexte réel. Marc Lévy nous dévoile également un de ses secrets d’écrivain : comment parler de soi à travers un personnage. On remarquera aussi, à ce stade de la réflexion que dans ses livres, Marc Lévy aborde, mine de rien, des thèmes sérieux tels que le coma, le mystère de la vie et de la mort, ou ici, la dictature… Bref, sous leurs airs légers tant dans leur contenu que dans leur style, chaque livre devrait interpeller le lecteur sur bien des sujets.Du point de vue de la mise en page, j’ai apprécié les cadres que l’éditeur a réservés aux SMS dans Elle et Lui.Emérance Bétis - Jouars-Pontchartrain
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Sixième volume des aventures du département V, où un vieux flic acariâtre, un sombre réfugié syrien et une assistante gothique délurée résolvent de vieux cold cases danois. Cette fois-ci le trio se penche sur l'histoire d'Alberte, belle jeune fille renversée par une voiture il y a de cela 17 ans. Simple accident avec délit de fuite ? Le suicide du policier ayant passé sa vie à mener l'enquête les pousse à croire que non... J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec celui-là. Il faut dire que je ne suis pas, mais alors pas du tout intéressée par tout ce qui a trait à la religion et à l'ésotérisme. Pas de bol, ils constituent ici la principale trame de l'histoire. Mais ne vous y trompez pas, je me suis quand même régalée avec l'humour décalé de Carl, le sale caractère de Rose et le mystère continuant à entourer Assad. En effet les trames secondaires autour de nos personnages avancent ici pas mal, notamment concernant le drame qui a failli coûter la vie à Carl et rendu son équipier tétraplégique. Bref, je lirai avec plaisir le tome 7 !
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On retient son souffle dans cette nature hostile au sein d'une famille où rien n'est tendre ni facile. La sécheresse est partout, dans les sentiments violents et le climat. De jolies bouffées d'oxygène cependant lorsque l'on parvient à faire corps avec ces étendues immenses et loin des bruits humains. Quelle force de vie!
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Coup de cœur de la rentrée littéraire. Une employée de Pôle emploi n'a pas l'intention de moisir au milieu de ses "clients" qu'elle cerne au demeurant fort bien. Enfin elle le croyait jusqu'au moment ou l'un d'eux se révèle plus intéressant... Dès ce moment, plus rien ne pourra l'arrêter dans ses projets ! Un récit subjectif, par plusieurs témoins. Chacun doit s'affirmer et cherche sa voie, le tout raconté sur un ton caustique du plus bel effet ! Des personnages féminins intéressants ;)
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Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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Un vrai coup de cœur .Le concept m'a séduite immédiatement : l'idée de départ me semblait originale, neuve, un peu folle pourtant et j'ai voulu voir ... A partir d'un lot de photos familiales et anonymes achetées sur internet, l'auteur construit un roman.Cela aurait pu s’arrêter là, mais la formation journalistique d' Isabelle Monnin lui donne envie de mener "l'enquête" sur les " gens dans l'enveloppe " tels qu'elle les a appréhendés la toute première fois et qui sait peut être les rencontrer. La réalité rejoint la fiction dans ce 2° volet . En prime des chansons d'Alex Beaupain dans un 3° volet . Super !
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Justine jeune aide soignante est très à l'écoute des personnes âgées dont elle s'occupe. Au fur et à mesure du récit des secrets se dévoilent. Le suspens nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Beaucoup de sensibilité.
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