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J'avais bien aimé la série, j'ai adoré le roman. Ou plutôt les romans, car ce premier volume de l'intégrale en contient deux. Amateurs de fantasy, fidèles de Tolkien, réjouissez-vous, cette saga est faite pour vous: on y retrouve toutes les figures de cette mythologie (dragons, chevaliers, rois pourris et magiciens), mais dans un univers bien singulier qui fourmille d'idées et d'imagination: ainsi cet été qui dure plusieurs années, et qui sera suivi d'un hiver tout aussi long, annonciateur de désolations; ces corbeaux, qui servent de pigeons voyageurs; ou encore ce "mur", qui protège le monde des hommes des terribles créatures du nord. Coté histoire, nous suivons les tribulations des "grandes maisons" afin d'accéder à ce fameux trône de fer, et où certains vont se bruler les ailes (enfin plutôt les moustaches, enfin je me comprends...). Bref, une grande saga chevaleresque et cynique, j'ai trop hâte de lire la suite ! DD78
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Ce livre commence à dater (1993). Je l’ai trouvé dans la bibliothèque de mon père qui n’était pourtant pas du genre à lire ce type d’ouvrage et je le relis régulièrement malgré son épaisseur ! C’est de loin celui que j’ai préféré de toutes mes lectures jusqu’à présent et j’y fais souvent référence dans mes propres écrits, c’est vous dire à quel point son héroïne m’a marquée.S’appuyant sur de réelles recherches épistolaires, il s’agit de toute la vie de Fanny Osbourne qui devint l’épouse et la muse de Robert Louis Stevenson, créateur de la célèbre Île au trésor. Fanny nous emmène du pays des chercheurs d’or aux Etats-Unis où avec grand courage elle va partir de rien pour construire son foyer, au pays des impressionnistes de Barbizon pour s’adonner à sa passion et où elle rencontrera l’Écrivain, en Angleterre où son naturel dénotera fortement dans la haute société, aux Îles du Pacifique où elle assistera son mari autant dans son œuvre que dans sa maladie jusqu’à leur établissement dans l'archipel des Samoa où elle s’acharnera à construire leur nouvelle villa. Cette vie, c’est un morceau de bravoure qui annonce, avant l’heure, l’émancipation de la femme ; on en arrive même à se demander parfois qui est l’auteur de l’œuvre de RLS, lui-même ou son épouse qui lui est si dévouée ? Une œuvre magistrale qu’Alexandra Lapierre enrichit d’un énorme travail documentaire.Il a 2 ou 3 ans, un téléfilm (Les aventuriers des mers du sud) a mis en scène d’une manière, à mon avis, bien pâle, la personnalité de Fanny Osbourne dans les îles du Pacifique. Saviez-vous par ailleurs que « Voyage avec un âne dans les Cévennes » de RLS (récit et randonnée autobiographiques) a pris place afin que l’auteur essaie d’oublier Fanny après une rupture ?Émérance Bétis de Jouars-Pontchartrain.
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J'ai beaucoup aimé, même si aimé n'est peut-être pas le terme le plus adéquat. Winston est un petit bureaucrate dans une société totalitaire absolument effrayante: tout être est continuellement sous surveillance, et ne doit montrer aucun sentiment, si ce n'est la haine de l'ennemi et le dévouement au parti. Mais Winston sent bien qu'il n'en a pas toujours été ainsi, et secrètement, au fond de lui-même, se forge sa propre haine, celle envers le parti. Jusqu'au jour où il va rencontrer Julia, et se dévoiler plus qu'il ne le devrait... Et bien oui, je ne l'avais jamais lu, il faut dire que je n'ai jamais été trop fan de romans de SF et d'anticipation. J'avais peur ici de me retrouver devant un texte hermétique, trop porté sur son idéologie et sur ce qu'il avait à démontrer. Et bien pas du tout, c'est un vrai roman, accessible, mais surtout glaçant dans son contenu. Winston se retrouve broyé par un système sans issue, et cela fait vraiment peur. Et réfléchir...DD78
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"Fahrenheit 451" de Ray Bradbury est considéré comme l'un des classiques de la science-fiction. Et pour un livre écrit en 1953, j'ai été sidérée par la résonance qu'il a avec notre monde d'aujourd'hui. Montag est un pompier d'un genre un peu particulier : son travail n'est pas d'éteindre mais d'allumer des feux, de préférence dans des maisons contenant des livres. C'est en tout cas ce que lui demande la société dans laquelle il vit, où tout ce qui peut donner matière à réflexion est banni, pour laisser la place à l'omniprésente télévision et l'abrutissante radio. Mais Montag va finir par ne plus trouver cela normal... Quand je vois comment nous sommes tous accros à nos écrans, je me dis que nous ne sommes pas si loin que ça du monde décrit par Bradbury. Et c'est vrai que c'est plus facile de passer une soirée à zapper sur Netflix que de se plonger dans un bouquin. Mais qu'en ressort il à la fin ? L'abandon de la lecture par les jeunes générations n'est en tout cas pas faite pour me rassurer. Mention spéciale pour la super édition "Présence du futur", de chez Denoël, qui pour une fois propose un dossier explicatif très accessible, court et ultra-intéressant. Par contre perso j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le roman. Mais pas mal quand même !
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J’aime beaucoup la science-fiction des années 50. Le coté vintage sans doute, mais surtout une imagination débordante qui a posé les bases de bon nombre de nos références et réflexions en la matière. « Des fleurs pour Algernon » n’échappe pas à la règle, en illustrant un cas terrible : que se passe t’il dans la tête d’un homme attardé, rendu hyper-intelligent suite à une opération ? Et pire encore, que s’y passe t’il lorsqu’il réalise que tout cela n’est qu’éphémère et qu’il va tôt ou tard revenir à son état de départ ? Daniel Keyes a choisi la forme du journal de bord pour nous raconter cette histoire. L’écriture (et l’orthographe !) évolue ainsi tout au long du récit, le personnage de Charlie découvrant des sentiments qui lui étaient jusque là inconnus : l’amour bien sûr, mais aussi la colère et la honte. Tout son passé refait surface, et il le revit plus ou moins bien avec sa nouvelle intelligence. J’ai été marquée par la force de son désir pour Alice (on est dans les années 50 quand même !), et la fin m’a bien serré le cœur. Bref, pas mal.
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Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori. Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu’il rentre d’une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l’adopter… « Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d’aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d’un autre temps, et ce code de l’honneur singulier pour nous occidentaux. L’histoire d’amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l’ouvrage. Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
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Asia, jeune femme surdouée qui ne sait pas quoi faire de sa vie, quitte Paris pour se réfugier chez sa grand-mère dans une petite ville de province où elle venait en vacances étant enfant. Elle s?enlise dans une existence médiocre entre sa relation avec un homme marié, la garde de Marcelle, une vieille dame dont elle s?occupe, et quelques chroniques pour le journal local. Sa vie bascule lorsqu?une enfant disparait. Des fantômes du passé vont refaire surface. Ce roman nous entraîne dans une sombre intrigue qui refera surgir un ancien drame encore plus sombre et qui fera basculer la vie d?Asia. Très bien écrit, de beaux personnages de femmes, intrigue bien menée . J?ai beaucoup aimé. Danielle, médiathèque de Saint Germain de la Grange
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Grosse déception pour moi que ce « Messie de Dune » : autant j’avais adoré le premier opus, autant celui-ci m’a globalement ennuyée. On retrouve pourtant quasi tous les personnages principaux de « Dune », sauf que maintenant Paul est le chef absolu et que ça lui pèse un peu. Normal, une sombre conspiration se monte pour l’éliminer… J’ai retrouvé dans ce livre tout ce que je reproche en général aux livres de science-fiction : une histoire remplie de termes inconnus, racontée comme si tout le monde était au courant de tout alors qu’en fait on y comprend rien. Mais ce qui m’a particulièrement ennuyée, c’est cet aspect religieux/mystique qui est donné au personnage de Paul ainsi qu’à sa sœur : cela ne m’intéresse absolument pas. Bref, vous l’aurez compris, je passe mon tour pour la suite de la série.
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« Dune » : le film de Denis Villeneuve m’avait transportée, le livre de Frank Herbert m’a fait terminer le voyage. J’avais laissé Paul et sa mère aux mains des Fremens, peuple sauvage de la planète Arrakis, après que la maison des Atréides ait été trahie et exterminée par les Harkonnens. J’ai découvert grâce au livre la suite de leur histoire, et quelle suite ! Certains m’avaient prévenue que la lecture de ce livre pourrait être ennuyeuse, et bien pas du tout : je l’ai trouvé fluide et passionnante, longue certes, mais vue la densité de l’histoire ce n’est pas étonnant. On comprend par petites touches le monde complexe mais extraordinaire imaginé par Frank Herbert dans les années 60, et dont les thèmes résonnent encore davantage aujourd’hui : l’écologie et la préservation de l’eau, la mise à l’écart de l’intelligence des machines. C’est aussi un livre très politique, où chaque protagoniste joue avec stratégie une partie de poker géante dont nombreux ne s’en sortiront pas indemnes. Bref j’ai adoré, mais le film y est pour beaucoup je pense aussi.
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