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Vous avez envie d'un livre pas prise de tête, plein de bons sentiments et qui vous changera les idées au coin du feu ? J'ai ce qu'il vous faut, avec "La petite boulangerie du bout du monde" de Jenny Colgan. Pour la grosse gourmande que je suis, rien que le titre me fait du bien, moi qui ne peux pas passer à coté d'une boulangerie sans y rentrer me faire un petit plaisir. Le hic c'est qu'ici l'action se passe en Angleterre, et on sait que nos copains les british sont loin d'être des experts en la matière. Mais peu importe, on ne va pas commencer à chipoter, et l'on va suivre les aventures de cette pauvre Polly, jeune entrepreneuse dont la boite et le mariage viennent de faire faillite, et qui n'a plus que les moyens de se dégotter un appart à louer au fin fond de la Cornouaille. Mais pas n'importe où quand même, sur le mont Saint-Michel de nos amis Rosbeef, c'est à dire Polbearne. Là-bas elle va rencontrer une foule de personnages tous plus bizarres mais attachants les uns que les autres : la méchante Mme Manse, qui lui loue l'appart mais est crainte de tout le monde ; l'authentique et timide Tarnie, pêcheur barbu aux yeux bleus profonds ; Huckle, le beau blond américain devenu apiculteur ; sans oublier Neil, le petit macareux affectueux qu'elle adopte aussitôt sec. Reste maintenant à résoudre ces questions haletantes : de qui Polly va t'elle tomber amoureuse ? Les gens du coin vont-ils aimer son pain ? La vie dans un trou perdu au bord de la mer est-elle plus agréable que celle en ville ? Je ne vous dis rien, mais le suspense est intenable. Vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment à me changer les idées sans me prendre la tête, et c'est exactement ce dont j'ai besoin en ce moment !
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L'american dream dans sa violence, sa liberté, ses prises de risques, sa ténacité, sa créativité, ses tremplins pour des destins exceptionnels et réversibles.. J'ai adoré!
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Sorte de parcours initiatique résilient agrémenté de touches de littérature ou de peinture ou quelques ’maximes’ très personnelles. Est-ce la richesse du vocabulaire ou les images qu’elle suscite mais cette lecture est un réel plaisir.
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J'ai tout d'abord craqué sur la couverture de "En attendant Bojangles", d'Olivier Bourdeaut, et puis il s'est trouvé que cela a été un des best-sellers de l'été, alors je me suis lancée !!! Lancée dans les danses frénétiques et langoureuses d'Hortense et de son époux, enfin là j'ai choisi Hortense, mais en fait la belle est affublée par son amoureux d'un nouveau prénom tous les jours afin de ne pas sombrer dans la routine. De toute façon elle ne risque pas d'y sombrer, dans la routine, vu qu'elle est fantasque, imprévisible, délurée, imaginative et merveilleuse aux yeux de son petit garçon, qui est le narrateur de ce roman. Mais de leur coté, les médecins la considèrent plutôt comme hystérique, schizophrène, bipolaire, bref, folle... C'est donc ici un livre sur l'amour fou : l'amour d'un homme pour une femme qu'il sait particulière mais qu'il accompagnera et protégera jusqu'au bout ; et fou au sens propre comme au figuré, ce qui entraîne le lecteur dans un tourbillon de personnages et de situations cocasses et/ou dramatiques. Bref, un livre un peu inclassable, mais fort et touchant.
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Voici un livre qui sort de l'ordinaire, difficile à classer dans une catégorie définie. Livre sur l'amour en soi (en soie ?) et sur l'amour de la vie, la saine libido, la jouissance et la tristesse d'être heureux. Une sorte de fado français, donc. La vie telle qu'elle est parfois, sombrement lumineuse et/ou éblouissamment triste. Le récit est dense, intense, vibrant et captivant. Je suis resté un moment, la dernière page achevée, immobile. Je conseille, pour parachever la saveur de la lecture, d'écouter immédiatement après, la chanson dont il est question dans le livre : "Mister Bojangles" interprétée par Nina Simone. Ceci permettra, au choix, de revenir doucement sur terre, ou alors de rester planer un peu si on est tard le soir.
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Le thème de "Une femme au téléphone" de Carole Fives peut au premier abord paraître anodin : il s'agit des conversations téléphoniques entre une mère et sa fille, mais uniquement vues du côté maternel. Derrière les amabilités et les prises de nouvelles, on réalise cependant très vite la toxicité de cette maman sur son enfant : les reproches ("tu ne viens jamais me voir"), la jalousie ("je n'ai jamais eu la chance que tu as eu"), l'indifférence feinte ("je n'en ai rien à faire de toi")... Ça rappelle des choses, forcément, mais pour ma part je me dis que j'ai la chance pour le moment d'être épargnée de ce côté là. Ou alors cela n'a pas d'emprise sur moi... Bref, pas facile ces relations mère-fille, et le livre a le mérite pendant ses 100 pages d'en donner une illustration. Et donc â ne pas lire si vous avez des problèmes avec votre maman !
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Des images originales, une histoire d'amour décrite avec beaucoup de profondeur, un auteur mythique (et fictif) qui suscite après sa mort mystérieuse bien des passions. Des êtres retirés du monde sur cette île des Hébrides, ce qui aura des implications pour chacun, la fiction ayant envahi leur quotidien et les attachements sentimentaux avec lesquels ils avaient débarqué..
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J'étais jusqu'à présent passée à coté de l'archi-méga-hyper-super best-seller "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante. Et puis l'été arrivant, je me suis laissée tenter... Lila et Elena sont 2 petites filles qui vivent dans le même quartier populaire de Naples, en ce début des années 50. La seconde est littéralement fascinée par la première : il faut dire que Lila est dotée d'un sacré caractère, d'une volonté sans faille, et de multiples talents à l'école. Difficile donc pour Elena de trouver sa place à coté d'une amie si prodigieuse, lorsqu'en plus son corps d'enfant se transforme pour laisser la place à celle d'une ado boutonneuse et complexée. Mais la vie est pleine de surprises... Ce qui m'a tout d'abord marqué dans ce livre, c'est l'ambiance : on est tout de suite immergé dans cette Italie populaire pleine de vie mais aussi de pauvreté, où tout vous pousse à rester à votre place et à ne pas en sortir. La violence est latente mais tout le temps présente, et nos jeunes héroïnes doivent s'en accommoder. Par contre je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble un peu longuet, et les deux personnages principaux un peu faciles : il y a la fragile Elena qui doute de tout et ne jure que par sa Lila tout en en connaissant les défauts, et cette Lila justement qui ne faiblit jamais et possède toutes les qualités. Bref, pas mal, mais pas prodigieux non plus (ah ah !). Enfin je lirai la suite quand même...
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“Le dimanche des mères”, c’est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n’était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c’est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s’étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d’un temps révolu.
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J’avais bien apprécié la série Young adult « U4 » décrivant une pandémie mondiale à laquelle seuls les ados entre 15 et 18 ans survivent. J’avais ainsi suivi les aventures de Jules le parisien, Stéphane la lyonnaise, Yannis le marseillais et Koridwen la bretonne dans les débuts de cette apocalypse, chacun traité dans un roman différent mais se recoupant au final tous. J’ai eu envie de prolonger le plaisir avec ce recueil de nouvelles sur nos protagonistes mais pas que, et j’ai adoré : « Contagion » donne ainsi un éclairage différent et complémentaire, le format en nouvelles s’y prêtant parfaitement. Par contre, autant les 4 premiers livres peuvent être lus dans n’importe quel ordre (quoi que), autant il vaut mieux lire celui-là à la fin car pas mal de choses y sont expliquées. Bref, je quitte à regret ces ados courageux, et leur laisse reconstruire le monde…
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