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Le Parfum, histoire d'un meurtrier. Tuer pour un parfum. Sulfureux, baroque, insaisissable, lisez ou relisez le magistral Parfum de Suskind. Comme une odeur, on ne l'oublie pas. MAB.
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Deux femmes : l’une ne peut se détacher de ses deux enfants qui viennent de quitter le nid, l’autre est accrochée à son bébé prématuré qui ne pourra peut-être jamais rejoindre le nid. L’une parle d’elle, l’autre parle à son bébé. Roman «feel good » malgré beaucoup de pleurs mais aussi de rires. ML
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J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton". Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin... J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. Le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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Je suis passée à côté de "La contrebasse" de Patrick Süskind. Je pense qu'il vaut mieux voir ce long monologue sur cet instrument un peu bizarre au théâtre, d'une traite. Moi je l'ai lu par petits bouts, sur plusieurs jours, alors forcément, la montée en puissance du pétage de plomb du contrebassiste, je l'ai un peu ratée. En plus je ne suis pas musicienne pour deux ronds, alors les petits piques sur les differents musiciens de l'orchestre, là aussi je suis passée à côté. Dommage, car le traitement était original : l'amour du musicien pour son instrument se transformant en aigreur et reproches. Tant pis !
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