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J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans les premières pages de ce puissant roman. Peut-être que l'éclosion de l'été autour de moi ne correspondait-elle pas vraiment avec cette atmosphère glauque et moyenageuse où évoluent nos protagonistes ... Quoi qu'il en soit, je me suis vite passionnée pour les aventures d'Esmeralda la bohémienne, amoureuse d'un incapable mais protégée par Quasimodo. Frollo est quant à lui un personnage hors du commun, dont Hugo a magnifiquement décrit toute l'ambiguité, entre religion et passion dévastatrice, science et alchimie. La fin du roman n'échappe pas à la règle de la mort pour la passion, et tous nos héros connaissent une fin à la hauteur de leurs sentiments. Bref, ce roman est un grand classique, dont je me suis rendue compte que je ne connaissais en fait pas du tout l'histoire.
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En fait, ce livre m a saoulé dès la quarantième page. Peut être en aurait il fait 300 aurai-je persévéré mais 1108 pages, en fait, NOOOOOON. Vive la bibliothèque qui nous permet d avoir l occasion de tenter de lire certaine prose sans avoir de remords.....
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Ce roman est un vrai coup de cœur sur le harcèlement au collège très adapté pour tous à partir de 10 ans. Marie-Pierre G
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Gustave Eiffel, en recherche de travail, répond à une annonce mystérieuse. Il se retrouve employé par la S.S.S.S.S.S. : la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles, et pour sa première mission, est envoyé dans une usine spécialisée dans le métal. Dans une ambiance steampunk, ce livre très bien écrit et documenté mélange les références scientifiques et historiques avec des créatures imaginaires. A partir de 11 ans.
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« Betty » de Tiffany McDaniel, n’est peut-être pas un coup de cœur, mais il n’en est vraiment pas loin : j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé. Nous sommes dans l’Amérique profonde des années 50, celle où il ne fait pas bon avoir la peau un peu trop foncée. Pas de chance, celle de Betty l’est un peu, avec son père Cherokee. Le roman nous raconte son incroyable enfance, passée entre cet homme extraordinaire à la vision du monde tellement différente, une mère toxique dépressive et dérangée, et ses frères et sœurs tous aussi singuliers les uns que les autres… Cela parle d’amour bien sûr, de différence, de haine et de racisme. Il est vraiment incroyable d’imaginer que des personnes puissent avoir eu de tels comportements avec des enfants sous prétexte de la couleur de leur peau : c’est pour moi tellement inconcevable ! Le livre prend le temps de nous faire partager le quotidien de Betty, et tout ce savoir et cette mentalité indienne que son père tente de lui transmettre. Certains trouveront que le trait est trop appuyé, moi au contraire je l’ai trouvé touchant et émouvant. Bref, un livre magnifique, qui mérite amplement le succès qu’il a connu en librairie l’année dernière.
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« Fille », de Camille Laurens, est vraiment un livre dans l’air du temps, qui tire profit des mouvements #metoo et autres pour se donner de la visibilité. On y suit l’histoire de Laurence, petite fille lambda née dans les années 60 dans une famille bourgeoise pas particulièrement aimante, vu que monsieur voulait un garçon. Cette obsession du genre la poursuivra toute sa vie, pendant laquelle elle subira les remarques/brimades/réflexions habituelles destinées aux filles, qui aujourd’hui peuvent paraitre décalées, mais que nous avons majoritairement entendues si nous sommes nées il y a plus de 20 ans. Alors oui, bien sûr, le propos est louable, et offre une nouvelle illustration de ce conditionnement (volontaire ou non) dans lequel grandissent et vivent les femmes. Il est même poussé ici dans ce qu’il a de plus sombre, avec les attouchements qu’elle subit et doit taire enfant, et ce bébé qu’on lui vole (pour moi passage terrible du roman). Mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ce livre opportuniste et complaisant, répondant trop à ce qu’attend la pensée actuelle. Il aurait été beaucoup plus fort s’il avait été écrit il y a vingt ans. Bref, un avis en demi-teinte.
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Deux femmes : l’une ne peut se détacher de ses deux enfants qui viennent de quitter le nid, l’autre est accrochée à son bébé prématuré qui ne pourra peut-être jamais rejoindre le nid. L’une parle d’elle, l’autre parle à son bébé. Roman «feel good » malgré beaucoup de pleurs mais aussi de rires. ML
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Attention, coup de coeur ! J'achète très rarement des livres à leur sortie, mais celui-là m'avait tapée dans l'oeil, alors j'ai craqué. Nous sommes dans l'Angleterre de 1937, et en ce début d'été tout le clan Cazalet se prépare à se réunir dans la grande maison de campagne du Sussex : il y a le Brig, le patriarche à la tête de l'entreprise familiale de négoce de bois, qui commence à perdre un peu la vue ; la Duche, son épouse, très prise pour s'occuper de son jardin, un peu moins pour les problèmes de son mari ; Hugh, le fils aîné rescapé et traumatisé de la grande Guerre, qui surprotège sa femme quite à la rendre malheureuse ; Edward, le cadet volage qui ennuie pourtant son épouse au lit ; Rupert, le benjamin veuf remarié à une jolie capricieuse ; et puis leurs femmes, enfants, cousins et domestiques, qui font que cette fresque donne une bonne idée de la vie de riches bourgeois anglais à la veille d'un nouveau drame mondial... "Étés anglais" est le premier tome de la saga des Cazalet, écrite par Elisabeth Jane Howard il y a 30 ans. Sous des abords qui peuvent paraître futiles, on découvre peu à peu les joies et les drames de cette tribu so british, ce qui la rend d'autant plus attachante. Bref, vivement le mois d'octobre pour lire le second tome !
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Une bonne saga contemporaine. Chacun a ses secrets, ses mystères au sein d'une famille. C est tellement vrai. J ai passé un moment agréable avec ce roman.
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Cela faisait longtemps que ce petit livre trainait dans mes cartons, et pour tout avouer, je m'attendais à trouver dans le personnage de Manon une jeune fille naïve et honnête, héroïne d'une de ces histoires de jeune inconnue découvrant l'amour dans quelque province fleurie et verdoyante. Mais c'est en fait le récit d'une passion dévorante que j'ai rencontrée, passion éprouvée par le jeune chevalier Des Grieux, garçon honnête et vertueux mais qui ne peut réprimer cette inclinaison, et sombre ainsi dans tous les désordres amoureux. C'est la vertu de l'époque qui est ici décrite, mais surtout bafouée en toute connaissance de cause par les personnages. A la droiture religieuse, ces derniers préfèrent la quiétude de l'amour, allant même jusqu'à voler pour la préserver, mais en toute innocence... J'ai été à la fois impressionnée et freinée par le langage soutenu employé par l'abbé Prévost (le livre date quand même de 1730-1733), mais cela m'a fait du bien (!) de lire une oeuvre si bien écrite. Quoi qu'il en soit, si le texte se veut une description de la vertu d'une époque, c'est aussi intéressant d'en constater sa désuétude: il ne s'agit en fait que de concubinage !
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