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Ca y est, je clos avec nostalgie la saga Malaussène avec ces derniers "Fruits de la passion". Ils sont tous là, nos déjantés préférés de Belleville, et après Clara, c'est au tour de la nébuleuse Thérèse de tomber amoureuse. Cette fois-ci pas de directeur de prison grisonnant, mais un politicien de la haute tout aussi surprenant. Le problème, c'est que Benjamin voit gros comme une maison que son futur beau-frère va encore y passer, et qu'il va donc en tant que souffre-douleur officiel retourner par la case prison. Mais la vie est parfois pleine de surprises... Snif, je suis triste, c'est fini. Même si ce dernier livre est un peu redondant avec les précédents, on retrouve tout de même avec plaisir tous ces personnages hauts en couleur et si décalés. De plus Pennac parvient encore et toujours à nous surprendre, et ça c'est super ! Bref, j'irai donc faire un petit tour du coté de la nouvelle saga Malaussène sortie récemment, mettant en scène cette fois-ci tous ces fruits de la passion issus des amours de la première série.
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J'ai lu "Le dernier jour d'un condamné", de Victor Hugo, et j'ai été agréablement surprise. J'avais en fait peur de me retrouver face à un long argumentaire contre la peine de mort, mais c'est bel et bien un roman qu'il m'a été donné de lire. La trame en est simple: le journal d'un condamné, racontant les derniers jours de sa vie, et toute la tempête de sentiments qui traverse son esprit. De lui, on ne saura rien, de son crime non plus, et c'est ça qui fait la force du roman: la condamnation fatale est ramenée à toute sa cruauté et son inhumanité. A cela s'ajoute la force de l'écriture de Hugo, et on a devant les yeux un livre hyper-moderne malgré ses presque 200 ans. En plus c'est même pas dur à lire !DD78
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C'est tout d'abord le titre du livre qui m'a plu, "Balzac et la petite tailleuse chinoise". Que venait faire un de mes auteurs classiques préférés avec une cette petite asiatique ? L'histoire se déroule en fait en 1973 (excellente année cela dit au passage !), dans les montagnes du fin fond de la Chine. Luo et le narrateur y sont envoyés en "ré-éducation", afin d'échapper à la culture de leurs parents et de devenir ainsi de bons petits membres du parti : à 17 ans, ils arrivent donc dans un village isolé, peuplé de montagnards primitifs (mais communistes) qui les assomment de travaux des champs. Et ce pour une durée indéterminée... Leur cauchemar se dissipe un peu lorsqu'ils rencontrent la belle fille du tailleur du village d'à coté, mais surtout un autre ré-éduqué, le Binoclard. En effet celui-ci cache farouchement dans ses affaires une lourde valise. Serait-elle remplie des livres dont ils sont privés ? J'ai beaucoup aimé ce livre, car il nous fait découvrir une période contemporaine assez sombre, la révolution culturelle chinoise. On y devine l'horreur de la situation, surtout pour ces jeunes gens plein d'espoirs, mais sans aucun avenir. Et l'on ne peut que constater la chance que nous avons de pouvoir lire, écouter, regarder à volonté sans même nous poser de questions... Par contre j'ai été déçue par la fin : après avoir bien posé ses personnages, l'auteur les abandonne sur le coup de théâtre final. Dommage.
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