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Sorte de parcours initiatique résilient agrémenté de touches de littérature ou de peinture ou quelques ’maximes’ très personnelles. Est-ce la richesse du vocabulaire ou les images qu’elle suscite mais cette lecture est un réel plaisir.
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Des images originales, une histoire d'amour décrite avec beaucoup de profondeur, un auteur mythique (et fictif) qui suscite après sa mort mystérieuse bien des passions. Des êtres retirés du monde sur cette île des Hébrides, ce qui aura des implications pour chacun, la fiction ayant envahi leur quotidien et les attachements sentimentaux avec lesquels ils avaient débarqué..
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J'étais jusqu'à présent passée à coté de l'archi-méga-hyper-super best-seller "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante. Et puis l'été arrivant, je me suis laissée tenter... Lila et Elena sont 2 petites filles qui vivent dans le même quartier populaire de Naples, en ce début des années 50. La seconde est littéralement fascinée par la première : il faut dire que Lila est dotée d'un sacré caractère, d'une volonté sans faille, et de multiples talents à l'école. Difficile donc pour Elena de trouver sa place à coté d'une amie si prodigieuse, lorsqu'en plus son corps d'enfant se transforme pour laisser la place à celle d'une ado boutonneuse et complexée. Mais la vie est pleine de surprises... Ce qui m'a tout d'abord marqué dans ce livre, c'est l'ambiance : on est tout de suite immergé dans cette Italie populaire pleine de vie mais aussi de pauvreté, où tout vous pousse à rester à votre place et à ne pas en sortir. La violence est latente mais tout le temps présente, et nos jeunes héroïnes doivent s'en accommoder. Par contre je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble un peu longuet, et les deux personnages principaux un peu faciles : il y a la fragile Elena qui doute de tout et ne jure que par sa Lila tout en en connaissant les défauts, et cette Lila justement qui ne faiblit jamais et possède toutes les qualités. Bref, pas mal, mais pas prodigieux non plus (ah ah !). Enfin je lirai la suite quand même...
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C'est un de mes rendez-vous lecture incontournables chaque année : le dernier Camilla Lackberg. Non pas que le contenu en soit transcendant (c'est même un peu toujours la même chose), mais par contre c'est un plaisir de retrouver les personnages que je suis depuis maintenant 9 tomes. Dans le dernier en date, "Le dompteur de lions", Erika enquête cette fois-ci pour son prochain livre sur une femme ayant égorgé son mari et séquestré sa fille comme un animal, pendant que son chéri le policier Patrick se retrouve lui face à des enlèvements de jeunes filles. le problème ? Elles ont subi de terribles mutilations... Comme d'habitude, les 2 trames vont se retrouver mêlées, et Erika va pouvoir donner de sacrés coups de main à son époux. Rien de nouveau donc chez Camilla Lackberg, mais le suspense est savamment distillé tout au long du livre et en rend sa lecture captivante. J'attends le tome 10 !
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Même s’il n’a pas été écrit par J.K. Rowling, même si c’est une pièce de théâtre, comment résister à ce 8ème opus, “Harry Potter et l’enfant maudit” ? Nous sommes 19 ans après la mort de Voldemort, et nos héros ont bien grandi : Harry travaille maintenant au ministère de la magie, et est avec Ginny le père de 3 enfants. Son cadet, le jeune Albus, a bien du mal avec la célébrité de son papa, et les relations père/fils sont plus que tendues. Contre toute attente, le jour de son entrée à Poudlard, Albus se lie d’amitié avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy, et se voit de plus attribuer la maison Serpentard. Mais c’est lors d’une visite du père de Cédric Diggory à Harry qu’Albus décide que les choses doivent changer... On retrouve avec bonheur tout cet univers qui nous avait bien manqué, avec ses personnages et son vocabulaire. L’intrigue tient la route, et notre Harry est malheureusement malgré les années toujours tourmenté. On peut juste regretter que le dernier tiers de la pièce soit un peu facile et prévisible, mais pour ma part, cela n’a rien gâché à mon plaisir.
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"La légèreté", c'est précisément ce qu'a perdu Catherine Meurisse en ce mercredi 7 janvier 2015 : en retard à la réunion de rédac de Charlie Hebdo, elle a eu la vie sauve mais a perdu tous ses amis et compagnons de dessins. Elle nous fait partager dans cet album "l'après", du désespoir à la renaissance, et comment elle a réussi à se raccrocher à la vie. Personnellement j'ai trouvé l'ensemble un peu confus, mélangeant le triste avec des dessins assez drôles. Mais au final n'est-ce pas ça la vie ? A noter les belles aquarelles de certaines planches, pleines de poésie, dénuées de textes mais qui veulent dire tant de choses... Bref, un bel album.
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Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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“Une chanson douce, que me chantait ma maman...” Le titre du prix Goncourt 2016 m’a aussitôt fait penser à cette chanson d’Henri Salvador, que je fredonnais il y a quelques années la nuit à mes enfants pour les endormir. Le problème, c’est qu’après avoir lu ce livre, ce sont les mamans qui ne dormiront plus sur leurs 2 oreilles ! L’auteure, Lydia Slimani, a en effet eu le talent de concentrer dans ce livre toutes les peurs maternelles actuelles : la difficulté de concilier carrière et vie de famille, et la mauvaise conscience qui va avec ; ce besoin de liberté que l’on peut avoir parfois, freiné par le quotidien ; l’autre difficulté de déléguer la garde la journée de ses petits, avec cette relation ambivalente de confiance et de doute qui peut s’installer ; et puis l’impensable, la mort de son enfant... Le livre commence d’ailleurs comme ça : Myriam, en rentrant un après-midi plus tôt de son travail, trouve ses 2 petits étranglés dans leur chambre par la nounou. Après l’horreur, retour en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. L’écriture est simple, directe, quasi chirurgicale, complètement antagoniste avec les sentiments qui entrent en jeu. Bref, j’ai beaucoup aimé.
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Attention, le coup de coeur de l'été de DD ! Nous sommes au Burundi, le "Petit pays" de Gaël Faye. Gabriel est né ici d'un père français et d'une mère exilée rwandaise qui ne s'entendent plus. Il y a aussi les copains de l'impasse avec lesquels il fait les 400 coups, les voisins un peu farfelus chez qui il va piquer des mangues en cachette, les employés locaux de son père qui tiennent la maison dans la chaleur étouffante de l'Afrique. Mais lentement, indiciblement, les tourments du Rwanda tout proche s'immiscent dans la douceur de cette enfance paisible... C'est un premier roman, mais quel roman ! Gaël Faye a su mêler la fiction avec ses propres souvenirs pour en faire un récit tendre et poignant à la fois, où l'Afrique est magnifiquement et amoureusement décrite. La montée de la violence est lente et angoissante, jusqu'aux 50 dernières pages qui sont littéralement glaçantes. Quand à la dernière phrase, elle vous remuera les tripes pendant un long moment... Bref, je recommande !
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