Livres d'histoire offerts par la commune de Grosrouvre
La Révolution française, mère du complotisme ! À la faveur de la démultiplication prodigieuse de l'information, le monde connaît aujourd'hui une obsession conspirationniste d'une ampleur inédite. Cette propension à interpréter les faits à l'aide d'une grille de lecture faisant fi de la réalité n'a cependant pas attendu notre temps pour prendre forme. Les grands traits du complotisme contemporain prennent en réalité naissance pendant la Révolution française, époque d'une richesse remarquable en matière d'intrigues avérées mais aussi, et surtout, imaginaires...
La fin de la République est, du point de vue des sources romaines, un long siècle marqué par les guerres civiles : Sylla contre Marius, César contre Pompée, Octavien contre Antoine. Des guerres parfois interrompues par des campagnes contre des barbares ou des rebelles. En réalité, la situation militaire se révèle bien plus complexe. De l'Espagne à la Mésopotamie, la perspective est mondiale. Car face à cette expansion, Berbères, Hispaniques, Gaulois, Grecs, Thraces et Arméniens sont plus que des pions sur le plateau de l'imperium Romanum. Ce récit renouvelé sort les acteurs étrangers de leur rôle de seconds couteaux.
Sous la Révolution française et le Premier empire, la France se serait agrandie grâce à ses succès militaires. Et si, loin d'être un phénomène guerrier, l'Empire était un projet pacificateur ? C'est la thèse détonante d'Aurélien Lignereux qui rappelle dans ce livre que, contrairement à une idée reçue, il ne suffisait pas de gagner des guerres pour gagner de nouveaux territoires. La "francisation" de tout un pan de l'Europe est en cours. Un livre magistral d'intelligence, qui renouvelle en profondeur l'état des connaissances sur les guerres de la Révolution et de l'Empire.
Tous les fronts dans un seul livre. Cet ouvrage est né d'un constat paradoxal. Si nous croulons a priori sous les livres portant sur la Seconde Guerre mondiale, il existe en réalité peu de grandes synthèses sur le sujet – et aucune de l'envergure de celle que propose Olivier Wieviorka. Fruit de nombreuses années de travail, elle innove d'abord par son approche globale qui la distingue des classiques anglo-américains qui privilégient les seules opérations militaires. L'historien aborde tous les fronts et renouvelle largement la matière en intégrant les recherches les plus récentes dans une démonstration aussi rigoureuse sur le fond que limpide dans la forme.
Nous sommes en 62, à Rome. Au sommet du Palatin, lieu du pouvoir suprême, un complot se trame. Néron, désireux de s'unir à Poppée, entend écarter l'impératrice déchue, Octavie. Son éminence grise, l'esclave affranchi Anicetus, est l'instrument de cette conjuration. C'est lui que nous suivons à travers les rues de la capitale, de temples en palais, des bas-fonds aux arènes du cirque. Il nous conduit au plus près de ce que fut le quotidien à Rome durant le Haut-Empire. Comment vivait-on sous Néron ? Quelles étaient les croyances, les peurs, l'habitat, les plaisirs, les libertés et les servitudes des Romains ?